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L'article provient de Le Journal de Montréal
Affaires

«On est tous sous le choc»: plus de 100 travailleurs perdent leur gagne-pain avec la fermeture de Plastube

La PME de l’Estrie fabriquait des tubes de plastique pour l’industrie cosmétique, pharmaceutique et alimentaire.

Photo fournie par la CSN
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Photo portrait de Francis Halin

Francis Halin

2025-08-08T18:57:39Z
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Le fabricant de tubes cosmétiques Plastube ferme son usine de Granby, ce qui fera perdre le gagne-pain d’une centaine de travailleurs.

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«On est partis en vacances l’esprit tranquille et on revient pour se retrouver au chômage. On est tous sous le choc», se désole par communiqué la présidente du syndicat, Geneviève Carter, à l’emploi de Plastube depuis 23 ans.

«C’est odieux de mettre ses employé-es à la porte du jour au lendemain», peste le président de la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN, Kevin Gagnon.

Début août, l’usine Plastube a déclaré faillite. Elle traînait des dettes de plus de 12 M$, dont 2,4 M$ à Investissement Québec (IQ), selon des documents consultés par Le Journal.

Il y a huit ans, la ministre de l’Économie de l’époque, Dominique Anglade, avait prêté 1,7 M$ à la Plastube pour l’aider à acheter 11 M$ de nouveaux équipements.

À Granby, l’usine de 70 000 pieds carrés, soit l’équivalent d’un terrain de football, était bien connue depuis sa fondation en 1963.

On pouvait y produire 100 000 tubes par année. Des géants comme Avon et Unilever ont déjà été clients.

Exemples de produits fabriqués
Exemples de produits fabriqués Illustration tirée du site web de Plastube

Plusieurs de ses employés travaillaient au même endroit depuis plusieurs décennies.

Dernière minute

Une soixantaine d’employés étaient syndiqués de la CSN et d’autres étaient des travailleurs étrangers temporaires (TET).

Ce qui les choque, c’est qu’ils ont appris la nouvelle seulement la veille, le dimanche soir. 

• Regardez aussi ce podcast vidéo tiré de l'émission de Francis Gosselin, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

Selon le contrôleur Raymond Chabot, la valeur des actifs s’élève à plus de 6 M$.

Cela comprend des lignes d’extrusion, des imprimantes, des équipements, de l’outillage et du mobilier de bureau.

Les offres doivent être faites avant le 4 septembre prochain.

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