Bilan du PQ: «On est exactement là où on veut être», dit PSPP
Geneviève Lajoie | Bureau parlementaire
Paul St-Pierre Plamondon affirme que le Parti québécois est la seule formation politique ayant un potentiel de croissance, à moins de dix mois des élections. «On est exactement là où on veut être», clame-t-il.
Même si le parti est au plus bas dans les sondages, le chef péquiste entrera dans l’année 2022 avec la conviction de pouvoir rallier les francophones et les nationalistes déçus de la CAQ.
«On est sur les bons sujets et on bâtit une alternative crédible à un gouvernement qui ne livre pas la marchandise, tout en conservant un ton qui favorise l'écoute», a-t-il lancé vendredi matin, au moment de faire le bilan du travail de son aile parlementaire.
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Il en prend pour preuve la qualité des récentes candidatures d’aspirants députés qui ont levé la main pour porter les couleurs du PQ, qu’on pense à l’ex-député fédéral Pierre Nantel, à l’ancien journaliste Alexis Deschênes ou à l’avocat Stéphane Handfield.
«On est en train de se bâtir une super équipe pour 2022, des gens qui sont dignes de confiance», a-t-il renchéri.
Dans une pointe aux solidaires, PSPP a dit que le PQ n’avait pas besoin, lui, de verser dans «les enflures verbales de cours d'école, à coup de hotdogs puis d'Elvis Gratton» pour marquer des points.