On est allé assister au 5e Variété de Star Académie en plein blizzard et voici tout ce qui est arrivé

Sans savoir qu’un blizzard hivernal s’en venait ensevelir le Québec, le Sac de chips s’était quêté des billets pour assister au Variété de Star Académie du dimanche 16 février 2025. 

En après-midi, la tempête fait rage, la neige s'accumule, mais on ne peut pas reculer, on a réservé des sièges dans le public pour témoigner de l’ambiance sur place. Il faut ce qu’il faut. Le show est à 19h, l’autrice de ces lignes est chez sa mère, à Brossard. 

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Vers 16h45, ça part.

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Je croise trois voitures pognées dans le banc de neige entre les B à Brossard et le terminus Panama, où je dois aller récupérer mes deux amis venus en navette depuis la gare centrale à Montréal puisque évidemment, il n’y a pas de REM la fin de semaine.

J’embarque le collègue JP et Noémie, ma best du secondaire qui est aussi la cousine de l’Académicienne Camille. Elle est très excitée d’être là.

Fait intéressant pour à peu près personne; à 15 ans, Noémie et moi étions montées en Abitibi en autobus pour la relâche et avions fait le tour de sa famille de Rouyn. J’ai donc déjà rencontré Camille, qui était alors un bébé et qui tenait un rôle-titre dans une comédie musicale. (C't'une joke mais à peine.)

Ça ne rajeunit personne ici.

On part vers le studio MELS de Saint-Hubert, où se déroule le Variété chaque dimanche. 

Pas grand monde sur les routes de la Rive-Sud et une chance, parce qu’on a aucune idée si on conduit sur la route, le trottoir ou encore la piste d'atterrissage de l’aéroport de Saint-Hubert. Tout le monde rit de ma Yaris qui n'a qu'un seul essuie-glace.

Arrivés sur place en un morceau et après avoir attendu qu’une gratte nous fasse apparaître les dernières places dans le fond du stationnement, on repère de loin l’autobus de Star Académie. Noémie insiste pour prendre une photo devant.

Il est 18h00, on est pas mal les derniers à entrer. Un employé nous accueille en chantant. «NE PARTEZ PAS SANS MOI!»

On entre dans l’immense complexe. On avait aucune idée du nombre d’employés que ça prenait pour faire faire rouler un show en direct, devant public, avec danseurs, choristes, musiciens, techniciens, etc. On a pas compté, mais la réponse est: beaucoup. Il y a du monde partout, mais ça roule.

Dans le fond, trois immenses tables de gens habillés en noir en train de manger de la pizza. On est un peu jaloux, ça sent bon. On pense que c’est les familles des candidats. On comprendra plus tard qu’il s’agissait d’une chorale. Oups.

Il y a une bannière de Star Académie à peu près grosse comme l’anneau du Centre-Ville. Noémie insiste pour prendre une photo devant.

JP, très bon public, s’achète un beau coton ouaté gris à la table de marchandise. «40$ pour un coton ouaté en 2025, c’pas cher.»

18h15, on entre finalement dans le studio éclairé du bleu caractéristique de Star Académie. On est dans la dernière rangée, ce qui est normal puisque les familles et amis occupent les places près de la scène.

Noémie essaie de se téter un meilleur spot en disant qu’elle est la cousine de Camille. J’exagère. Mais elle le répète quand même à tout le monde assis proche de nous. «Ma cousine est sur le show».

L’animateur de foule tente de nous divertir pour les 45 minutes restantes. Il salue trois ou quatre fois une fille qui s’appelle Tina et qui danse dans les gradins. Personne ne sait qui est Tina. Des gens racontent au micro leur histoire de tempête en chemin. Ils arrivent quand même des quatre coins du Québec.

On en profite pour scruter un peu la foule. Les familles et amis des candidats donnent tout ce qu’ils ont. 10/10 pour les bricolages et les t-shirts personnalisés.

18h45. Dernière chance d’aller aux toilettes. Elles sont... dehors, dans le blizzard. «Voyons on est-tu au Piknic Électronik», se demande JP. 

On revient enneigés juste à temps pour le show.

19h00. Ça commence. On entend à peine l’animateur Jean-Philippe Dion tellement la foule est en délire.

Ça va bon train. Pas de temps à perdre quand on est en direct. On s’époumone pendant Changer, interprété par Marie-Ève Janvier et Jean-François Breau accompagnés par les Académiciens Maxime et Camille (la cousine de Noémie).

Les prestations des candidates en danger Laurence, Victoria et Zoey résonnent dans la salle, les familles sont émues. 

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Victoria semble être la préférée du public.

Pendant les pauses, l’animateur de foule fait tirer toutes sortes de prix, dont une tuque de Garou. (?)

Avant l’arrivée de Nate Smith, les techniciens font évacuer la rangée la plus proche de la scène. «Scusez, mais on a des lance-flammes, c’est pour votre sécurité.» Pardon? 

Pendant World on Fire, le feu surgit. 

Si vous vous demandiez si c’était du vrai feu à la télé, oui. On a senti la chaleur jusqu’à la dernière rangée dans la foule.

Quand les gars sont sortis danser en surprise, je n’ai pas pu m’empêcher de crier «ben voyons, Dans une galaxie près de chez vous.»

21h00: les murs du studio se lèvent finalement et l’autobus est bel et bien là. 

On salue les Académiciens. Bye bye.

Une fois les caméras éteintes, Jean-Philippe Dion prend le temps de s’adresser à la foule pour rassurer la famille et les amis de Zoey, l’exclue de la soirée. «Ne vous inquiétez pas. On va prendre bien soin d’elle. On va l’accompagner.»

On a quitté les lieux presque sans aucun problème. Les rues de Saint-Hubert étaient étonnament bien déneigées.

Puis, on a décidé d’arrêter manger une poutine au Lafleur en face du terminus Panama et on s'est un peu pogné dans le parking.

Bon blizzard à tous!