On découvre les secrets de tournage de la nouvelle série «Mr. Big»
La série «Mr. Big» sera disponible sur illico+ le 27 février

Alicia Bélanger-Bolduc
Les médias ont été invités à assister au tournage de Mr. Big, une toute nouvelle série qui sera diffusée sur illico+ le 27 février prochain. Inspirée des célèbres opérations policières portant le même nom, cette série met en scène une équipe déterminée à faire éclater la vérité et à identifier les coupables de meurtres non résolus.
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Nous avons assisté à une scène où l’équipe d’agents d’infiltration, composée du chef des opérations Manu Lacroix (Guillaume Cyr), du chevronné Jeff Sauvageau (François Arnaud), de la recrue Ana Ortiz (Véronique Perron), de l’analyste comportemental Francis Wolf (Fred-Eric Salvail) et de la technicienne Joëlle Tremblay (Julianne Côté), discutait d’un cas criminel.
Bien que la fin des tournages approche à grands pas et que la fatigue se fasse sentir — comme nous l'ont souligné certains comédiens —, les membres de ce groupe soudé après plusieurs mois de collaboration ne manquent pas d’échanger quelques blagues entre les prises pour détendre l’atmosphère. À noter que l’équipe est menée avec brio par le coproducteur et réalisateur Alexis Durand-Brault, qui n’hésite pas à essayer de nouveaux mouvements ou angles de caméra pour obtenir le meilleur résultat possible.
L'inspiration
Bien que les opérations policières qui inspirent la série existent, l’objectif est de créer un univers. «Nous avons discuté avec des membres de la GRC, mais nous avons rapidement compris que nous ne voulions pas copier leur réalité. Dans la vraie vie, ces opérations peuvent durer des mois, voire des années, tandis que pour ce projet, tout doit aller beaucoup plus vite», explique la productrice Sophie Lorain.
De fins connaisseurs
D’ailleurs, tous les acteurs rencontrés nous ont mentionné leur affection pour ce genre d’univers. «Pour me préparer, j’ai regardé de nombreux films et séries policières, mais en réalité, étant un grand fan du genre, je me forme depuis des années. Je savais déjà dans quoi je m’embarquais», nous confie Guillaume Cyr.
Julianne Côté, elle, est une admiratrice de longue date des opérations «Mr. Big». «Ces opérations me fascinent depuis toujours. C’est un peu théâtral. Tu t’immerges dans la vie des gens et tu dois nouer des liens avec des individus parfois douteux. J’ai toujours trouvé ça captivant.» Quant à Fred-Eric Salvail, il a surpris tout le monde avec sa méthode de préparation. «Je me suis entraîné à suivre des gens en filature, que ce soit en voiture ou à l’épicerie. C’était un bon exercice pour me mettre dans la peau du personnage», raconte-t-il, non sans humour.
Un univers à part
Cette nouvelle production tente assurément de redéfinir les standards de la fiction policière québécoise. Sophie Lorain avait le désir de s’éloigner des formules classiques, préférant miser sur des récits captivants et des mises en scène audacieuses. «Je pense qu’on se permet beaucoup de choses, même avec la direction photo. Il y a énormément de rouge et de bleu. Visuellement, ça rappelle une bande dessinée. Pour la conception des personnages, on ne tombe pas dans la caricature, mais on joue des rôles légèrement plus grands que nature», nous explique celui qui interprète Manu Lacroix. Fred-Eric a profité du moment pour partager son enthousiasme quant à la production. «Je ne crois pas qu’on ait déjà vu ce niveau de qualité au Québec. Les images sont soigneusement travaillées, les textes sont d’une grande finesse. Je pense que ça marque un tournant pour la télévision québécoise. Pour moi, cette série pourrait être la plus importante de l’année à venir.»
L’expérience ou les recrues
Pour Guillaume et Julianne, Mr. Big marque leur première incursion dans l’univers policier. Fred-Eric Salvail, en revanche, renoue avec un domaine qu’il connaît bien, ayant incarné Vince Légaré dans 19-2. «J’apporte mes acquis: je sais comment tenir une arme, intervenir pour arrêter quelqu’un ou me positionner correctement. Mais cette fois, mon rôle est moins dans l’action physique. Mon personnage est davantage dans sa tête, à construire des scénarios. D’ailleurs, je dis souvent à mon fils que je pars tourner ma série d’espions.» Pour Guillaume, ce rôle représente une véritable bouffée d’air frais. «D’habitude, on me donne des personnages qui se font arrêter. (rires) Manu a un côté autoritaire et sérieux que je n’ai pas souvent eu l’occasion d’explorer dans ma carrière.» Julianne, de son côté, voit dans ce projet une opportunité d’évolution en tant qu’actrice. «Comme acteurs, on cherche toujours à repousser nos limites, à nous métamorphoser. Qu’Alexis me fasse confiance et voie en moi quelque chose que je n’avais encore jamais porté à l’écran, c’est un immense honneur et un privilège.»




