Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

«On aurait eu besoin d’un break»: frappée par une tornade en 2021, une famille de Mascouche a tout perdu dans un incendie samedi

Partager

Camille Payant | Journal de Montréal

2023-02-06T21:00:00Z
2023-02-06T21:33:07Z
Partager

Une famille de quatre enfants qui devait emménager dans sa nouvelle maison, rebâtie après le passage d’une tornade à Mascouche en 2021, a tout perdu dans un incendie samedi.

• À lire aussi: Incendie à Mascouche: après une tornade en 2021, la maison prend feu

«On aurait eu besoin d’un break», affirme, vidée, Laurence Barbe.

Samedi matin, les pompiers de Mascouche, sur la Rive-Nord de Montréal, ont été appelés à leur résidence du croissant Nelligan pour un incendie d’origine électrique qui aurait pris naissance au sous-sol et qui se serait propagé dans les murs.

PHOTO AGENCE QMI, MARIO BEAUREGARD
PHOTO AGENCE QMI, MARIO BEAUREGARD

«Du sous-sol, on peut complètement voir le grenier. Il n’y a presque plus de plancher au rez-de-chaussée, tout s’est affaissé, les poutres ont brûlé», raconte Mme Barbe.

Laurence Barbe et son conjoint Mathieu Hamel avaient entrepris au printemps dernier de reconstruire eux-mêmes leur propriété, soufflée par une tornade à l’été 2021.

  • Écoutez le segment faits divers avec Maxime Deland diffusé chaque jour en direct 11 h 55 via QUB radio :

Publicité

«C’est un endroit de rêve. C’est la deuxième tornade à survenir dans notre ville, mais ce n’est pas ça qui va nous décourager à rebâtir dans le futur», avait alors indiqué au Journal M. Hamel.

PHOTO AGENCE QMI, MARIO BEAUREGARD
PHOTO AGENCE QMI, MARIO BEAUREGARD

Le couple et leurs enfants âgés de 6 à 10 ans devaient réintégrer la maison début mars, après avoir passé les derniers mois chez la mère de Laurence Barbe.

«On était rendu à la finition : finir les salles de bain, installer les portes. La cuisine et les chambres étaient terminées. On était très très avancés», affirme Mme Barbe.

Pas de blessés

Mme Barbe s’estime malgré tout chanceuse, puisqu’il n’y a eu aucun blessé dans l’incendie.

«La veille, on avait pris un premier repas à la maison. Les enfants voulaient dormir là et on leur avait dit non», se rappelle-t-elle.

PHOTO AGENCE QMI, MARIO BEAUREGARD
PHOTO AGENCE QMI, MARIO BEAUREGARD

«Le traumatisme pour les enfants est déjà assez suffisant, il n’aurait pas fallu en plus qu’on doive évacuer la maison», précise Mme Barbe.

Communauté mobilisée

La nouvelle d’un deuxième sinistre en moins de deux ans a créé une onde de choc dans la communauté, qui s’est rapidement mobilisée pour leur venir en aide.

«On a de l’aide des amis, de la famille, des voisins. On sent que la communauté est bien touchée», explique Mme Barbe.

Une amie du couple a notamment pris l’initiative de lancer une campagne de sociofinancement afin de les soutenir dans cette épreuve.

«Je sais qu’ils ont des assurances, mais les assurances ne couvriront pas toutes les dépenses et ne leur permettront pas de prendre la pause qu’ils méritent», écrit Jessie Brie.

Publicité
Publicité