«On n'aime pas voir les gens se servir d'armes à feu»
TVA Nouvelles
En présentant sa nouvelle candidate, Karine Boivin-Roy, pour la circonscription d'Anjou-Louis-Riel, François Legault n'a pas tardé à adresser la question de violence par armes à feu dans ce secteur.
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Vendredi dernier, le SPVM annonçait avoir appréhendé quatre suspects âgés de 15 à 20 ans dans le secteur, ce qui avait mené à une perquisition d'une arme à feu, des munitions ainsi que des outils de cambriolage.
«Si c'est nécessaire, on va en faire plus», dit François Legault. «Je ne tolérerai pas ça que l'on soit nerveux et que l'on ne se sente pas à 100% en sécurité.»
Les incidents violents impliquant les armes à feu continuent de se multiplier un peu partout dans la grande région de Montréal et inquiètent de plus en plus les citoyens.
«Montréal a toujours été une des villes les plus sécuritaires au monde, donc on veut que ça le reste», explique M. Legault.
Une habitude?
Les nombreux coups de feu dans les derniers mois continuent de dérager la population.
Sur le terrain, de jeunes enfants ont confié à TVA Nouvelles qu'ils se sont habitués à ce genre d'événement dans leur quartier.
«J'ai entendu mes premiers coups de feu il y a deux ans, j'essayais de regarder parce que j'étais curieux. Il y a une semaine, j'ai entendu des coups de feu et je m'étais habitué, c'est presque rendu une habitude», dit un jeune garçon de 13 ans d'Anjou.
«On en entend vraiment souvent, je ne prends même pas la peine de regarder dans ma fenêtre maintenant», dit un autre jeune résident du quartier.