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On a passé la journée avec une notaire et voici ce qu’on a appris

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2024-04-29T14:00:00Z
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Une fois la porte de son bureau fermée, Joëlle Elliott Tousignant, notaire spécialisée en droit de la personne et médiatrice familiale accréditée depuis maintenant 13 ans, vit de nombreuses aventures auprès de sa clientèle, qui partage avec elle certains des moments les plus intimes de leur vie.

Mais Joëlle n’est pas que notaire: elle est aussi entrepreneure, soit propriétaire de JET NOTAIRE à Trois-Rivières. Au cours des années, son petit cabinet en solo s’est déployé pour devenir grand, et emploie maintenant quatre personnes à temps plein.

Au fil du temps, sa «gang de filles» est devenue sa deuxième famille — et elle y tient. Pour elle, l’innovation et la rétention du personnel sont deux aspects clés du succès de sa petite entreprise.

Pour connaître les dessous du métier de notaire, on a suivi Joëlle dans son quotidien pour découvrir à quoi ressemble sa réalité.

Près du monde

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Ses journées ont toutes le même canevas de base: voir des gens. Joëlle prévoit de 3 à 4 rencontres par jour avec ses clients. Du pareil au même? Pas du tout.

Dans son bureau, pas un rendez-vous ne se ressemble. Certains clients viennent pour des rencontres testamentaires de routine alors que d’autres se présentent pour des situations plus complexes, comme des lectures testamentaires ou des fiducies. «Les gens n’ont pas tous la même histoire, et on prend part à cette histoire-là», mentionne la notaire.

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Car c’est ça, pour elle, le point crucial de son métier: offrir un accueil chaleureux et bienveillant à sa clientèle. «Pour réussir dans le métier, il faut un niveau d’empathie et d’intérêt envers les gens qui ne s’apprend pas à l’école. Par exemple, quand une femme vient me voir à la suite du décès de son mari, je ne peux pas juste lui dire bonjour et lui faire signer des papiers», confie la professionnelle.

Pour Joëlle, un ou une notaire qui choisit le droit de la personne se doit d’être à l’aise avec les émotions, qu’elles soient grosses ou petites.

Comme ses employées prennent en charge une bonne partie de la rédaction, la prise de rendez-vous et le lien avec les clients, Me Tousignant peut se consacrer à l’essentiel: écouter. «À vrai dire, il n’y a rien que je n'ai pas entendu ou que je n'ai pas vécu dans mon bureau», signale-t-elle en riant.

«Il y a deux mois, on réglait une succession, puis en cours de route, on a eu un jugement en reconnaissance de paternité. C'est moi qui a dû présenter aux héritiers leur demi-sœur qu’ils n’avaient jamais rencontrée», poursuit-elle.

Aux premières loges de tous les secrets

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Joëlle se trouve chanceuse de pratiquer son métier. «C'est une grande chance qu’on a de prendre part aux moments les plus importants de la vie de quelqu’un, ou de recueillir ses plus grandes confidences», raconte-t-elle.

«J'aime savoir que je peux faire une différence dans la vie des gens. Que ce soit dans un moment difficile ou avec une approche plus préventive, je pense que l'idée demeure la même: aider», explique celle qui a longtemps hésité entre des études en psychologie et en droit avant de prendre la route du notariat.

En parallèle de sa vie de bureau, Joëlle Tousignant siège au conseil d’administration de la Fondation Maison Carpe Diem, qui s’affaire à rendre meilleure la vie des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. «Cette clientèle-là est l’un de mes créneaux de pratique. C’est ce qui m’a donné envie de m’impliquer», conclut la notaire.

Être notaire, c’est profondément stimulant! Apprenez-en plus sur cette carrière en visitant le site Web de la Chambre des notaires du Québec.

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