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L'article provient de TVA Sports
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Omnium Banque Nationale: la foule, le service... l'adversaire de Victoria Mboko n'a pas trouvé ça facile

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Photo portrait de Jessica Lapinski

Jessica Lapinski

2025-08-07T02:25:19Z
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Elena Rybakina se doutait que cette demi-finale de l'Omnium Banque Nationale de Montréal ne serait pas facile. Elle avait affronté Victoria Mboko il y a une dizaine de jours, à Washington. La deuxième manche avait été serrée, mais le match avait finalement tourné à l'avantage de l'expérimentée kazakhe.

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Mais cette fois, la championne de Wimbledon, en 2022, a dû se battre contre un monstre à trois têtes. Une jeune rivale au puissant service qui refusait de lâcher. Sa propre première balle, qui l'a souvent abandonnée. 

Puis, il y avait cette foule, immensément partisane, souvent endiablée, parmi laquelle certains individus trouvaient bon d'applaudir ses erreurs.

Pas particulièrement amère, paraissant surtout fatiguée après la bagarre de 2 h 46 min qu'elle venait de perdre aux mains de la jeune Canadienne, Rybakina a admis que rien de tout ça n'avait été facile. 

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«Je savais que ce serait dur, a soulevé la Kazakhe, ancienne troisième mondiale, devant les journalistes. J'ai l'impression qu'elle a vraiment bien servi dans les moments importants. Et moi, dans les moments importants, j'ai dû y aller avec ma deuxième balle, ce qui ne m'a pas donné particulièrement confiance.»

• Écoutez aussi cet épisode balado tiré de l'émission de Alexandre Dubé, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

«Une dure bagarre»

Rybakina n'a jamais levé le pied. Même après la première manche, remportée 6-1, un pointage, explique-t-elle, qui n'indiquait en rien l'allure du match. 

Ben Pelosse / JdeM
Ben Pelosse / JdeM

«Ça arrive souvent, a analysé la 12e mondiale. Certaines joueuses ont besoin de temps pour ajuster leurs coups et pour s'ajuster aux miens.»

«Je pense que ç'a été une dure bagarre. Un match très serré, qui aurait pu aller dans n'importe quelle direction, mais il est allé dans la sienne.»

Pas gentille, la foule

Quant à cette foule, la Kazakhe de 26 ans a suffisamment d'expérience pour savoir comment concilier avec. 

«Ce n'était pas gentil, bien sûr [d'applaudir ses erreurs]. Il m'est arrivé souvent de jouer des matchs durant lesquels le public supportait une joueuse, mais ici, ce fut dur dès le départ.»

«Je l'ai senti dès ma première partie au service et notamment entre mes services. 

▶ Le central du Stade IGA affiche salle comble pour les demi-finales, mercredi soir. Et l'engouement semblait tel pour la finale de jeudi à 18 h entre Victoria Mboko et la Japonaise Naomi Osaka, qu'il y avait une file d'attente virtuelle sur le site Ticketmaster après la victoire de la Canadienne, afin de se procurer des billets pour la ronde ultime.

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