Omnium Banque Nationale de Montréal: la raison derrière le bon français de Victoria Mboko, l’étoile montante du tennis canadien

Jessica Lapinski
On avait entendu à plusieurs reprises que Victoria Mboko, l’étoile montante du tennis canadien – et mondial! –, parlait un bon français. On en a eu la confirmation, samedi, quand la Torontoise a livré dans la langue de Molière la dernière portion de sa conférence de presse d’avant tournoi à l’Omnium Banque Nationale de Montréal.
• À lire aussi: [EN PHOTOS ET VIDÉO] Un des derniers entraînements d’Eugenie Bouchard, qui devrait jouer à Montréal lundi
• À lire aussi: «C’est un party, pas des funérailles» - Eugenie Bouchard, à l’approche du dernier match de sa carrière
La joueuse de 18 ans, 88e sur la WTA cette semaine, a passé une année en Belgique à s’entraîner à l’académie de l’ancienne numéro 1 mondiale Justine Henin. Une partie de son entourage, soit Nathalie Tauziat et Noëlle van Lottum, parle aussi français.

Mais, dans le cas de Mboko, sa maîtrise de la langue remonte à beaucoup plus loin. «Mes parents sont d’origine congolaise, a rappelé la jeune joueuse, qui s’entraîne aussi souvent à Montréal. À la maison, je dois être celle qui parle le plus en anglais.»
Mboko parle un français un peu cassé, certes, mais elle assure faire des efforts pour s’adresser aux médias francophones dans leur langue.
Ce n’est pas toujours parfait: interrogée au sujet de la retraite d’Eugenie Bouchard et du fait qu’elle avait été une inspiration pour elle, plus jeune, «Vicky» a plutôt compris que la question tournait autour de sa plus grande idole de jeunesse.

Mais ce n’est pas grave: ça nous a permis de savoir qu’elle avait suivi avec attention la carrière de l’Américaine Serena Williams et qu’elle rêvait de rencontrer la légende un jour.
Un peu trop vite, parfois
Mboko disputera son tout premier match à Montréal dimanche en journée contre l’Australienne Kimberly Birrell, 76e. Elle se présente dans la métropole forte d’une première moitié de saison complètement folle, qu’elle avait amorcée au 350e rang du classement.
Depuis se sont enchaînées des rencontres serrées contre certaines des meilleures raquettes au monde, dont l’Américaine Coco Gauff, favorite au Stade IGA, une troisième ronde à Roland-Garros et une deuxième à Wimbledon.
Mais la puissante Mboko dit ne pas faire trop de cas de ces résultats ni de ce qui s’écrit à son sujet. «Après le tennis, j’aime rester déconnectée», explique la sympathique joueuse.
«Tout va vite, un peu trop même parfois, mais je crois être capable de m’ajuster à tout ça», affirme-t-elle aussi.