Publicité
L'article provient de TVA Sports
Sports

Omnium Banque Nationale: des larmes à la victoire face à une championne pour Bianca Andreescu

Partager
Photo portrait de Jessica Lapinski

Jessica Lapinski

2025-07-28T01:00:03Z
Partager

Bianca Andreescu est tombée sur le sol, puis a hurlé de douleur avant d’éclater en sanglots. «Est-ce une blague? Ça m’arrive toujours!» a ensuite crié la Canadienne assise sur le central soudain silencieux, bouche bée devant la scène crève-cœur à laquelle il venait d’assister.

• À lire aussi: Omnium Banque Nationale de Montréal: voici quand Eugenie Bouchard jouera son premier (et peut-être dernier) match

• À lire aussi: Sylvain Bruneau a été surpris et ravi qu’Eugenie Bouchard pense à lui: «C’est un privilège de vivre ça avec elle»

Andreescu pouvait difficilement trouver un pire moment pour se blesser, encore. L’ancienne quatrième mondiale, 188e cette semaine, avait le scalp de la championne de Wimbledon de l’an dernier au bout de sa raquette dimanche en milieu de soirée, pour une place au deuxième tour de l’Omnium Banque Nationale et un duel face à la quatrième tête de série, la Russe Mirra Andreeva.

En se décalant pour frapper un coup droit à 6-3, 5-4 et avantage à son endroit, elle s’est blessée à la cheville gauche. Bonne joueuse, la Tchèque Barbora Krejcikova est immédiatement venue la rejoindre pour la réconforter, lui apportant même un sac de glace.

Publicité
Des remerciements en français

Une scène à des années-lumière de celle à laquelle on assistait quelques instants plus tôt, quand le public tapait des mains à l’unisson pour encourager sa chouchoute de la soirée, qui venait de signer une superbe remontée d’un bris dans la deuxième manche.

Par chance, ce dernier a pu célébrer, encore. Un temps d’arrêt médical de trois minutes et le travail de la thérapeute du sport ont permis à Andreescu de demeurer sur le central.

Photo MARTIN CHEVALIER
Photo MARTIN CHEVALIER

Puis, deux fautes directes de Krejcikova, ancienne deuxième mondiale désormais 80e après avoir raté plusieurs mois d’activité pour soigner une blessure au dos, ont aidé l’Ontarienne à mettre la main sur une victoire si importante dans cette saison difficile.

La Tchèque a traversé le filet pour la féliciter. Andreescu, elle, n’a pas trop célébré. Elle a salué la foule avec sa raquette avant d’éclater à nouveau en pleurs durant son entrevue avec l’animateur Michel Godbout.

Photo MARTIN CHEVALIER
Photo MARTIN CHEVALIER

«Ce qui s'est produit est malheureux... Je ne sais pas quoi dire. J'ai réussi grâce à vous, merci!» a déclaré la joueuse de 25 ans au public en anglais avant d’ajouter, dans un français qu’elle n’ose pas parler habituellement: «Merci beaucoup!»

La Canadienne a de nouveau salué la foule en quittant le court, puis a fait des signes de la main aux amateurs qui l’attendaient de l’autre côté du central pour lui faire signer des autographes, sans s’arrêter.

Quelle suite, maintenant?

On ne sait pas encore si Andreescu sera en mesure de poursuivre le tournoi. Elle n’a pu rencontrer les médias dimanche soir et fera une mise à jour sur son état de santé lundi, après des examens médicaux. 

Dans une transcription de ses propos, recueillis et transmis par la WTA, la Canadienne a expliqué s'être tordu la cheville. 

«J'espère que ce n'est rien de sérieux et que je vais pouvoir jouer [encore dans le tournoi]», a-t-elle déclaré, tout en reconnaissant avoir été chanceuse que Krejcikova commette deux fautes directes sur les deux derniers points du match, disputés sur son second service. 

Photo MARTIN CHEVALIER
Photo MARTIN CHEVALIER

S’il fallait que son Omnium Banque Nationale s’arrête ainsi, ce serait une autre tuile dans une carrière ralentie par moult blessures. À un triste moment, en plus: forte d’un titre avec Félix Auger-Aliassime à la Coupe Hopman, une compétition par équipe, la semaine dernière, la championne de l’US Open 2019 a joué une solide rencontre contre une adversaire qui demeure redoutable.

Ses nombreux «come on!», ses poings brandis ainsi que sa ténacité au second set laissaient entrevoir la Bianca guerrière et conquérante. Dommage que son ultime cri du match en ait été un de douleur, et non de joie.

Publicité
Publicité