Olymel ferme ses usines de Blainville et de Laval

Plus de 170 travailleurs du géant de l’alimentation Olymel perdront leur emploi d’ici quelques semaines des suites de la fermeture définitive des usines de transformation alimentaire de Blainville et de Laval.

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Le grand patron d’Olymel, Yannick Gervais, en a fait l’annonce mercredi, justifiant sa décision entre autres par le fait qu’elle permettrait à l’entreprise « de réaliser des économies et des gains d’efficience ». 

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Troisième fois en 3 mois

Il s’agit de la troisième fermeture d’usine en moins de trois mois au Québec pour Olymel, une division de la Coop fédérée spécialisée dans la transformation alimentaire. 

De fait, Olymel a également annoncé en novembre la fermeture de son usine de Saint-Hyacinthe, spécialisée dans les activités de fonderie, d’entreposage et d’emballage de produits de porc. D’ici la mi-février, 107 de ces travailleurs devraient avoir perdu leur emploi.

Les TUAC déplorent 

Les travailleurs de deux usines de la couronne nord, anciennement propriétés d’Aliments Triomphe jusqu’en 2018, se spécialisaient dans la production de jambons, pâtés et charcuteries, commercialisés sous les marques Tour Eiffel, Nostrano et Alpina.

Outre un préavis de 12 semaines, les mis à pied ne recevront aucune indemnité, comme le permet la loi. La fin des activités des deux usines a été fixée au 28 avril. 

Le syndicat des Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce (TUAC) déplore la décision d’Olymel. 

Sa porte-parole, Roxane Larouche, a dit espérer que les dizaines d’entreprises de transformation alimentaire dans la région sauront profiter de la disponibilité soudaine de cette main-d’œuvre expérimentée.