«Observer Trump, c’est une job à temps plein», ironise le PDG de la Caisse
Le grand patron s’est mouillé sur les conséquences des politiques américaines.


Francis Halin
Le PDG de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a ironisé sur les signaux politiques envoyés par le président américain Donald Trump, mercredi midi.
«Il veut taxer les investisseurs étrangers sur ce qu’ils détiennent aux États-Unis. C’est dangereux», a affirmé Charles Emond, PDG de la Caisse de dépôt.
«Il y a peu de ses initiatives qui se matérialisent dans le réel, mais il crée énormément d’incertitudes», a-t-il poursuivi.
Le grand patron du bas de laine des Québécois a fait cette déclaration à la tribune du Cercle canadien de Montréal, mercredi, au Palais des congrès.
Il répondait sur scène aux questions d’Hélène Noiseux, membre du conseil d’administration de Retraite Québec, le plus grand déposant de la Caisse.
Plus de 473,3 G$ d’actifs
M. Emond prenait la parole devant les gens d’affaires à l’occasion du 60e anniversaire de l’institution visant à démontrer «la pertinence et l’impact de l’organisation».
Au 31 décembre dernier, l’actif de la Caisse s’élevait à 473,3 milliards de dollars.
Dans cette tarte, à peine 93 milliards de dollars sont investis au Québec.
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