En camping à l’île d’Orléans et voir un spectaculaire lever de lune au bout du quai de Saint-François
Camping Orléans


Marie-France Bornais
Chance: c’était aussi un soir où observer le lever de la lune, à marée haute, directement en face du quai. C’était juste avant la Pleine Lune du tonnerre, bien nommée parce que c’est bien ce qui est annoncé pour les prochains jours!
Peu après 19 h 35, Madame est apparue au-dessus des sommets arrondis des Appalaches, blanche et lumineuse, dans un ciel couleur lavande. Toute la soirée, ses reflets blancs ont tracé un faisceau scintillant sur l’eau. Un spectacle apaisant et gratuit.
Au bout du quai
Au bout du quai, de petits groupes de pêcheurs enthousiastes lançaient leur ligne à l’eau, dans l’espoir d’attraper du bar, du doré ou quelque autre poisson s’aventurant dans le coin. L’eau devient saumâtre à la pointe de l’île: l’eau douce du fleuve se mélange à l’eau salée de l’océan et l’estuaire moyen commence juste ici.
J’ignore si la pêche a été fructueuse pour ces joyeux lurons, mais je me suis rappelé avoir interviewé un pêcheur d’anguilles, Jos Paquet, il y a plus de 30 ans...
À l’heure bleue, les feux de camp se sont allumés sur les sites des campeurs, les uns après les autres. Du quai, on aurait dit une enfilade de feux-follets entre les tentes et les VR.
Soirée tranquille
À part certains pêcheurs qui s’égosillaient, c’était pas mal calme sur le quai. Une soirée tranquille au bord du fleuve, à relaxer, à regarder les bateaux, à jaser avec des passants sympathiques.
Pas de pluie. Pas de vent. Pas d’orages. Pas trop de bibittes, à part quelques phalènes désorientées par la lumière des lampadaires. Il faut bien profiter du cœur de l’été: ça passe vite.
• À lire aussi: En camping, un bon endroit pour regarder passer les bateaux, pêcher sur le quai et relaxer, au cœur des paysages champêtres de l’île d’Orléans
• À lire aussi: Haltes gourmandes à Saint-Gédéon: fromagerie, boulangerie, microbrasserie, fruits et légumes frais au cœur de la Zone boréale!
• À lire aussi: Un bel endroit pour explorer la Côte-du-Sud et admirer les couchers de soleil sur le bord du fleuve
• À lire aussi: Nouvelle exposition dédiée aux hivernages du capitaine J.–E. Bernier et à ses rencontres avec le peuple inuit, en français et en inuktitut
• À lire aussi: Observer les 35 couples de plongeons huards... mais de loin, dans le parc de la Mauricie
• À lire aussi: «Le dimanche, il mouille encore à siaux...»: un week-end de camping sous la pluie dans le Parc de la Mauricie