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L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

Objets volants: «pas d'indication d'activité extraterrestre», assure la Maison-Blanche

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Agence France-Presse

2023-02-13T18:32:12Z
2023-02-13T19:19:54Z
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Après la série d'engins volants abattus par l'armée américaine ces derniers jours, il n'existe aucune «indication d'activité extraterrestre» à cet effet, a affirmé lundi la porte-parole de la Maison-Blanche, disant devoir «aborder cette question».

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«Je sais qu'il y a eu des questions et des préoccupations à ce sujet, mais il n'y a aucune indication d'extraterrestres ou d'activités extraterrestres en lien avec ces récents abattages», a déclaré Karine Jean-Pierre, en insistant sur le fait qu'il était «important» d'y répondre depuis le podium de la Maison-Blanche.

Le général Glen VanHerck, chef du commandement de la défense aérospatiale pour l'Amérique du Nord (Norad), interrogé dimanche à ce sujet, avait dit n'avoir «rien exclu à ce stade», une phrase immédiatement devenue virale.

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Les États-Unis ont abattu trois objets non identifiés volant au-dessus de leur territoire et du Canada ces derniers jours. Et cela, après avoir déjà abattu le 4 février un ballon chinois soupçonné d'activités d'espionnage.

Ces objets ont été abattus vendredi au-dessus de l'Alaska (nord-ouest), samedi au-dessus du Yukon dans le Nord-ouest canadien, et dimanche au-dessus du lac Huron dans le nord des États-Unis.

Lors du même point presse lundi, le porte-parole du Conseil national de sécurité, John Kirby, n'a livré que peu de détails sur l'origine de ces objets volants non identifiés ou sur la possibilité qu'ils aient été dotés de capacités de collecte d'information.

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«On n'est pas certains qu'ils aient été dotés ou non d'une capacité de surveillance, mais on ne peut pas l'exclure», a-t-il affirmé en soulignant par ailleurs que les débris n'avaient pas encore été récupérés, du côté américain du moins.

Il a répété qu'ordre avait été donné par le président Joe Biden de les abattre, car ils mettaient potentiellement en danger le trafic aérien civil, même s'ils ne représentaient pas de «menace militaire».

«L'une des raisons pour lesquelles on en voit plus, c'est que nous les cherchons davantage», a encore expliqué le responsable en soulignant que les capacités des radars ont été adaptées en ce sens.

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