Nouvelles du cas de Diddy: il est accusé par son ami de longue date d'abus sexuels répétés
Sarah-Maude De Rive
Kirk Burrowes, collègue de Sean Combs depuis des décennies, a brisé son silence et a déposé une plainte contre Diddy pour ses actes de prédation.
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Le cofondateur et ancien président du groupe des Bad Boys, dont Diddy était un membre pilier dans les années 90-2000, poursuit son ex-collègue et ami pour ce qu'il qualifie d'«ensemble profondément troublant» de violences sexuelles, de coercition, de violence et d'intimidation ayant duré plus d'une décennie. Kirk Burrowes a déposé sa plainte de 18 pages vendredi dernier, y listant les actions abusives du rappeur qu'il côtoyait, survenues entre 1992 et 1996.
Tel que rapporté par People, le document légal condamnait Diddy pour des «avances sexuelles non désirées» comprenant «nudité, connotations sexuelles, voyeurisme et actes d'exhibitionnisme». Il aurait aussi fait des «remarques déplacées et sexuellement suggestives» sur le corps du plaignant.
Comme on commence à le comprendre avec les machinations du criminel, Kirk continue en affirmant que Diddy a amplifié son emprise sur lui «en recourant à la violence physique, au chantage, au sabotage de carrière et à l'extorsion financière»; il aurait même forcé Burrowes à renoncer à 25 % de ses parts dans Bad Boy Entertainment.
En outre, Diddy aurait poussé Kirk à assister à de multiples actes sexuels perturbants et même à y participer, stipulant que tout ça faisait «partie de la “culture” de l'industrie du divertissement et était une condition de réussite».
Et ce n'est pas tout: deux jours plus tôt, Burrowes aurait intenté une autre action en justice contre la mère de Combs, Janice Combs, affirmant qu'elle avait pris illégalement le contrôle de sa part de 25 % dans la compagnie des Bad Boys à la suite d'une menace de violence physique de la part de Combs, participant ainsi discrètement à la chute financière de Kirk.
Burrowes avait aussi déjà pris action en justice contre Combs en 2003, pour un incident présumé survenu en 1996. La plainte précédente avait toutefois été rejetée, ce qui est d'ailleurs ce que rappelle l'équipe légale du rappeur dans ce cas-ci: pour eux, cette poursuite ne vise qu'à retirer la crédibilité de leur client et remâche des enjeux déjà rejetés par la cour.
Il est fort probable que cette affaire soit explorée davantage en mai, mois auquel aura lieu le procès de Diddy, mais les informations qui sont tirées de cette plainte d'un de ses proches sont pour le moins inquiétantes.
