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Nouvelle grève des employés d’entretien de la STM pour une grande partie du mois de novembre

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Agence QMI

2025-10-21T11:57:44Z
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Pour la troisième fois depuis le début de l’année, les employés d’entretien de la Société de transport de Montréal (STM) seront en grève, cette fois-ci pendant près d’un mois.

Le Syndicat du transport de Montréal a indiqué qu’un débrayage aura lieu entre le 1er novembre et le 28 novembre si les négociations n’avancent pas de façon importante avec l’employeur.

Un service minimal essentiel sera maintenu pendant cette période. Il devrait être déterminé par le Tribunal administratif du travail au cours des prochains jours, mais le transport adapté devrait être maintenu en tout temps.

«Durant cette troisième séquence de grève, des ralentissements et des arrêts de service sont à prévoir, même si les services seront maintenus durant les heures de pointe», indique-t-on dans un communiqué.

Des négociations qui s’étirent

Sans convention collective depuis près d’un an, le syndicat avance que la STM «reste figée» sur ses positions et qu’elle «s’obstine à ne pas ajouter les personnes nécessaires à la table pour conclure une entente».

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• Regardez aussi ce podcast vidéo tiré de l'émission de Mario Dumont, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

«La négociation, ça se fait à deux, affirme le président du syndicat, Bruno Jeannotte. La STM coule l’examen de négociation 101, et son intransigeance est la raison pour laquelle nous devons encore avoir recours à la grève.

«Si nous voulons maintenir de bonnes conditions de travail, nous n’avons d’autre choix que de nous préparer une fois de plus à faire la grève», ajoute-t-il.

De son côté, la STM indique qu’un nouveau processus de négociation avec une équipe renouvelée de médiateurs nommée par le ministère du Travail avait débuté au cours des derniers jours.

«Nous sommes déçus que le syndicat ne laisse pas la chance au nouveau processus, qui vient à peine de débuter, avant d’exercer si précipitamment son droit de grève», mentionne la directrice générale de la STM, Marie-Claude Léonard.

«Nous sommes toujours aussi mobilisés pour convenir d’une entente qui tiendra compte des besoins essentiels de flexibilité et de la situation financière difficile et sans précédent dans laquelle on se trouve», continue-t-elle.

Le ministre du Travail, Jean Boulet, a pour sa part imploré les deux parties d’accélérer les négociations au cours des prochains jours afin d’éviter que le service soit affecté. 

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«Une nouvelle grève en novembre causerait une fois de plus un préjudice important aux personnes qui dépendent du transport en commun», écrit-il dans une déclaration.

«Il reste 10 jours avant le début des moyens de pression, et les parties ont tous les outils nécessaires pour les éviter, renchérit-il. Je demeure attentif à l’évolution du processus de négociation afin que les besoins de la population soient pris en considération.»

Une première période de grève avait eu lieu en juin, alors qu’une seconde séquence de débrayage avait été déclenchée en septembre dans le but de faire avancer les pourparlers entre les deux parties.

Lors de ces périodes, un service normal de bus et de métro était assuré certaines journées, alors que pour d’autres journées, le service était à l’arrêt en dehors des heures de pointe et de la fin de soirée.

La STM annoncera en temps et lieu les dates lors desquelles le service sera affecté en raison de la grève.

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