Nouvelle baisse de l’inflation au Canada en juillet
La progression des prix au pays est la plus faible depuis mars 2021
Agence QMI
Les prix des voyages, des véhicules automobiles et de l’électricité ont participé au ralentissement de l’inflation au pays, au mois de juillet, mais cette baisse a été atténuée par les prix de l’essence qui ont augmenté.
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Les données de Statistique Canada publiées mardi montrent ainsi que l'indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 2,5% d’une année à l’autre en juillet, en baisse par rapport à la hausse de 2,7% observée en juin. Il s’agit de la plus faible hausse observée depuis mars 2021.
Légère hausse au Québec
Au Québec, la hausse de l'IPC a atteint 2,3% de juillet 2023 à juillet 2024 (comparativement à 2,2% de juin 2023 à juin 2024).
Selon l'organisme fédéral, le ralentissement de la croissance a été en grande partie attribuable à la baisse des prix des voyages organisés, des véhicules automobiles et de l’électricité.
Les prix des voyages organisés ont contribué le plus à cette baisse. Ils ont en effet reculé de 2,8% d’une année à l’autre en juillet après avoir augmenté de 7,4% en juin.
Véhicules moins chers
Les prix des véhicules automobiles ont diminué de 1,4% d’une année à l’autre en juillet, après avoir reculé de 0,4% en juin. Ce ralentissement est notamment attribué à la hausse moins marquée des prix des véhicules neufs (+1%). De plus, les prix des véhicules d’occasion ont diminué de 5,7% en juillet.
Les prix des services de téléphonie (-6,9%) et de l'équipement informatique et des dispositifs numériques (-9,4%) ont eux aussi diminué.
D’une année à l’autre, les prix de l’essence ont affiché une hausse plus prononcée en juillet (+1,9%) qu’en juin (+0,4%).
Parmi les hausses de prix les plus élevées, on note celles de l'intérêt hypothécaire (+21%), des primes d'assurance automobiles (+9,6%), des loyers (+8,5%) et des aliments achetés au restaurant (+3,8%).
Prix des logements
Les données montrent par ailleurs que les prix des logements ont affiché un ralentissement de croissance d’une année à l’autre en juillet (+5,7% comparativement à +6,2% en juin), et ce, «sous l’effet d’une pression à la baisse exercée par les indices des prix de l’électricité, du coût de l’intérêt hypothécaire, des prix des loyers ainsi que des prix du mazout et autres combustibles».