Nouvel avis de grève pour les travailleurs de la STM

Agence QMI
Devant le peu d'avancées réalisées à la table de négociation, les quelque 2400 employés d’entretien de la Société de transport de Montréal (STM) ont déposé un nouvel avis de grève, avec des journées de débrayage à compter du 9 juin.
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Sans convention collective depuis plusieurs mois, ces employés avaient voté, le 16 février dernier, en faveur d’un mandat de grève qui pourrait aller jusqu’à la grève générale illimitée à utiliser au moment opportun. Une journée de grève avait été annoncée par le syndicat, le 25 mai dernier, avant que celle-ci ne soit finalement annulée été annulée par le Tribunal administratif du travail (TAT).
Dans un communiqué publié jeudi matin, le Syndicat du transport de Montréal dit avoir transmis un nouvel avis de grève, le 28 mai, afin de tenir des journées de débrayage à compter du 9 juin prochain.
Le syndicat affirme que des services essentiels seront maintenus durant ces journées de grève et prévoit «des aménagements particuliers» dans le contexte où la grève pourrait se dérouler pendant le Grand Prix du Canada.
«Le tribunal administratif du travail doit se pencher sur la liste de services essentiels transmise par le syndicat», a-t-il été précisé.
La durée de la grève sera confirmée «dans les prochains jours».
«Des reculs»
Le syndicat souhaite que l’employeur «retire ses demandes de reculs diminuant les conditions de travail», affirmant que la STM maintient notamment «ses demandes quant à la création d'horaires atypiques de soir, de nuit et de fin de semaine» et accentue «la flexibilité quant au déplacement des salarié-es dans toutes ses installations».
Il estime que cela «n'aidera en rien l'attrait et la rétention de personnel à l'interne, alors que la STM peine à embaucher».
«La STM doit saisir la balle au bond et bouger à la table de négociation si elle veut éviter la grève», a déclaré Bruno Jeannotte, président du Syndicat du transport de Montréal–CSN.
Les négociations «se poursuivent activement»
De son côté, la STM assure que «les discussions se poursuivent activement à la table de négociations».
La société dit avoir pris acte de l’avis de grève et indiqué qu’«à la suite de discussions, un niveau de services essentiels a été convenu entre les parties et a été soumis au Tribunal administratif du travail (TAT)».
Parmi ses services, on note notamment le maintien du service du transport adapté en tout temps, le maintien d’un certain niveau de service pour les bus et le métro, ainsi que l’ajout de dispositions supplémentaires pour assurer le bon déroulement des festivités du Grand prix de Montréal de F1.
«Le TAT évaluera si les services essentiels proposés sont suffisants pour éviter de mettre en danger la santé ou la sécurité de la population», a précisé la STM dans un communiqué, jeudi.