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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Nouveau projet de loi entourant l’intelligence artificielle: les républicains du Texas sont divisés

AFP
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Photo portrait de Flavie  Gauthier

Flavie Gauthier

2025-05-03T19:00:01Z
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La Chambre des représentants du Texas a approuvé un projet de loi obligeant les partis politiques à émettre un avertissement dans leurs publicités produites avec l’intelligence artificielle, un texte législatif qui divise les conservateurs.

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«C’est le commencement d’une nouvelle ère éthique, où les électeurs doivent savoir ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas», déclare le porteur du projet républicain, Dade Phelan, insistant sur les capacités croissantes de l’intelligence artificielle.

Le projet de loi vise à protéger la vérité des faits, en obligeant les partis politiques ayant payé plus de 100$ pour une campagne publicitaire à avertir les électeurs de l’utilisation de l’IA.

La proposition législative, approuvée par 104 votes contre 40, se dirige maintenant vers le Sénat, mais les représentants conservateurs sont divisés et plusieurs la critiquent.

«Ce n’est pas le rôle du gouvernement de s’asseoir, d’être le gardien de l’État et de décider», affirme le représentant conservateur, Andy Hopper.

Pour sa part, la conservatrice Shelley Luther a publié un message dans X, où elle évoque un bannissement des mêmes politiques et une sentence judiciaire pour les personnes refusant de mettre un avertissement sur leur «dessin animé».

Le projet de loi ne touche cependant que les publicités politiques, et non toutes les publications dans les réseaux sociaux. Les compagnies médiatiques, comme les chaînes télévisuelles et les radios, sont aussi exonérées des restrictions énoncées dans le texte législatif.

Lou Steinberg, le fondateur de CTM Insights, un laboratoire de recherche qui se spécialise dans les problèmes de cybersécurité, pense qu’il est primordial d’instaurer un tel projet de loi.

«Maintenant, il y a de faux appels qui sont faits de toutes pièces, ils ne sont pas réels. Les gens peuvent recréer tout ce qu’ils veulent», affirme-t-il.

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