«Nous sommes près de la 3e Guerre mondiale», avertit Trump
TVA Nouvelles, Agence France-Presse
Donald Trump a averti samedi que le risque d'une 3e Guerre mondiale était très élevé. Selon lui, les prochaines élections sont le seul moyen, pour les États-Unis, «de sauver le pays», espérant donner un coup de fouet à sa candidature pour la Maison-Blanche.
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L’ancien président américain s’est fait remarquer par ses propos sur la guerre en Ukraine. Selon ses dires, s’il était encore pouvoir, Vladimir Poutine n’aurait pas envahi le pays.
Il en a profité pour avertir ses partisans réunis en Caroline du Sud sur le risque d’une 3e Guerre mondiale.
- Écoutez l'entrevue avec Dominique Arel, titulaire de la Chaire d’études ukrainiennes à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa à l’émission de Philippe-Vincent Foisy via QUB radio :
«En raison de la faiblesse et de l’incompétence de Joe Biden, celui-ci nous rapproche de plus en plus du risque d’une 3e Guerre mondiale. Nous sommes près de la 3e Guerre mondiale [...] J’aurais conclu un accord de paix en moins de 24 heures», a-t-il souligné.

Il a aussi abordé ses sujets de prédilection, fustigeant une théorie critique de la race, ou encore l'idéologie de genre qu'il dit être enseigné au sein de l'armée.
«Nous avons besoin d'un dirigeant qui soit prêt à s'attaquer aux forces qui ravagent notre pays», a-t-il dit devant des centaines de personnes à Salem, petite ville du New Hampshire où le parti républicain tient sa convention annuelle.
Il a aussi vanté son bilan en matière de sécurité publique et d'immigration, promettant de sauver le pays «d'une destruction par une classe politique corrompue, radicale et égoïste».
«Je suis plus en colère maintenant et plus déterminé aujourd'hui que je l'ai jamais été», a-t-il affirmé.
Joe Biden de retour en 2024?
Le président Joe Biden dit jusqu'ici avoir «l'intention de se représenter», et a promis de rendre sa décision publique au début de l'année.
L'architecture de sa possible candidature commence elle aussi à prendre forme.
Le dirigeant octogénaire sera mardi prochain à New York, puis à Philadelphie vendredi, allant à la rencontre de riches sympathisants pour remplir les caisses de son parti.
Les experts politiques prédisent une possible annonce après son discours sur l'État de l'union, traditionnelle allocution de politique générale des présidents donnée devant les parlementaires -- et prévu le 7 février.