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L'article provient de Le Journal de Montréal
Célébrités

«Nous étions de cette époque où personne ne voulait que les femmes soient amies», déplore Sandra Bullock

Chloe Bell/Future Image/WENN.com
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Sarah-Émilie Nault et Cover Media

2025-08-13T12:47:21Z
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Sandra Bullock a confié s’être déjà fait dire qu’elle ne devait pas être amie avec d’autres actrices, dont Jennifer Aniston, à ses débuts.

La vedette des films Clanches! et Miss Détective, aujourd’hui âgée de 61 ans, a expliqué qu’elle n’était devenue amie avec Jennifer Aniston qu’il y a 15 ans, car elles avaient toutes les deux fait leur chemin à Hollywood à une époque où les actrices n’étaient pas censées s’entendre et devenir des amies.

«Nous étions de cette époque où personne ne voulait que les femmes soient amies; on montait tout le monde les unes contre les autres», confie Sandra Bullock à Vanity Fair, dans un portrait portant sur Jennifer Aniston, 56 ans, qui se retrouve ce mois-ci en une du magazine.

«On nous disait que nous n’étions pas censées faire ça, c’est-à-dire nous apprécier, nous respecter et nous honorer», ajoute-t-elle.

MEGA/WENN
MEGA/WENN

Les deux actrices ont connu la gloire en 1994: Sandra Bullock en jouant dans Clanches! aux côtés de Keanu Reeves, et Jennifer Aniston sous les traits de Rachel Green dans la série télévisée devenue culte Friends.

Les deux femmes se sont liées d’amitié il y a 15 ans, lorsqu’elles se sont croisées au mariage d’un ami commun et qu’elles ont passé la nuit à boire ensemble.

«On s’est dit: “Oh, mon Dieu, il faut qu’on se voie et qu’on ne se lâche pas.” Et c’est ce qu’on a fait», se souvient Sandra Bullock.

Jennifer Aniston l’a ensuite intégrée à son cercle d’amis et l’a invitée à diverses soirées.

L’actrice de The Blind Side a souligné qu’elles pouvaient échanger sur leurs expériences communes avec des intrus et des harceleurs, et se pousser mutuellement à sortir de chez elles.

«Ça me fait réfléchir: “Est-ce que je dois vraiment sortir et explorer le monde?”» a avoué Sandra Bullock. «Il y a les cas où ils sont entrés dans la maison, ceux où ils sont dehors, ceux où on est sur un tournage et où ils ont découvert où on est, et ceux dont personne n’entend parler. C’est continu. Ce n’est pas un cas isolé. Et ça crée un état d’esprit où, malheureusement, la maison devient aussi sa forteresse.»

Elle a ajouté: «Il y a une motivation qui nous pousse à nous dire: “OK, il faut qu’on aille quelque part. Où allons-nous?”»

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