Nos nageuses olympiques pourront finalement nager
Le sport-études de natation artistique de Québec, une pépinière à athlètes olympiques, retrouvera finalement son site d’entraînement


Jean-Nicolas Blanchet
Après avoir été invité à quitter la seule piscine de la région qui lui permet de pratiquer son sport, le programme sport-études de natation artistique de Québec, une pépinière à athlètes olympiques, retrouvera finalement son site d’entraînement.
Plusieurs courriels consultés datant de novembre exposaient qu’à partir de l’automne prochain, la piscine n’était plus disponible pour ces athlètes. Cette décision signifiait la fin de ce sport-études qui a été lancé à la fin des années 80 à Québec. Aucune autre piscine de la région ne convient en raison de la profondeur.
Depuis 2008, le quart de l’équipe olympique canadienne de natation artistique est formée par des athlètes qui ont obtenu un diplôme de ce programme sport-études.
Un compromis
Jeudi après-midi, la responsable des communications du Centre de services scolaire de la Capitale, Marie-Claude Lavoie, nous a indiqué au téléphone que «la direction va contacter les responsables pour trouver une solution afin de trouver un compromis pour une cohabitation durable pour l’ensemble des élèves».
«On va travailler en ce sens-là», a-t-elle ajouté.
C’est évidemment une excellente nouvelle pour le programme, qui martelait qu’une cohabitation était possible.
«C’est un grand soulagement. C’est quelque chose, depuis l’automne, qui pesait sur l’atmosphère pour les nageuses, les coachs et les parents», a réagi Samantha Da Costa, responsable du sport-études.

«On ne veut pas nuire aux cours d’éducation physique des autres élèves. On sait à quel point c’est important aussi. On voulait seulement un compromis ou une ouverture. C’est un peu plate que ça ait pris une sortie médiatique pour ça, mais tant mieux si ç’a bougé», a-t-elle poursuivi.
Décision saluée
Du côté de la Ville de Québec, on est heureux que le Centre de services scolaire de la Capitale ait décidé de finalement trouver une solution qui ne met pas en péril le programme.
«Je salue la décision du Centre de services, qui souhaite trouver une solution pérenne qui permettra à notre relève sportive de pratiquer son sport. Si on veut devenir la ville la plus active au Canada, tout le monde doit y participer», a mentionné le conseiller municipal responsable des sports, Jean-François Gosselin.