Non, un hamster n’est pas une bonne idée de cadeau pour Noël

Rien de tel qu’un petit animal affectueux pour égayer les journées des proches ou des enfants. Bien qu’offrir un animal en cadeau puisse sembler une bonne idée, une technicienne en santé animale le déconseille vivement.

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«On fait l'erreur de penser qu'un animal, c'est un bon cadeau de Noël», a déclaré d’emblée la technicienne en santé animale et animatrice de l’émission Le safari de Joanie, Joanie Lamoureux, en entrevue au micro d’Isabelle Perron, à QUB radio et télé, diffusée simultanément au 99,5 FM Montréal, mardi.

Offrir un animal en cadeau est un phénomène que l’on voit de plus en plus sur les réseaux sociaux, notamment sur TikTok.

«Le chien est dans la boîte cadeau, le chiot, puis là, l'enfant ou le parent, lève [le couvercle], puis le chien dedans. C'est sûr que ça va chercher nos émotions, c'est beau à voir, mais est-ce que c'est un choix qui a été réfléchi?» a-t-elle questionné.

Il y a bien sûr l’aspect émotionnel: la joie de donner ou de recevoir un animal. Mais au-delà de ce «moment TikTok», il faut réfléchir aux responsabilités qu’un animal implique.

«S'il y a bien quelque chose qui est un mauvais cadeau de Noël, c'est bien un animal, parce que c'est une vie, ça peut vivre très longtemps. On pense à un chat, ça vit presque 20 ans», a-t-elle souligné.

Pas une bonne idée pour les enfants

L’entreprise d’éducation et d’animation Educazoo diffuse des messages de prévention à l’approche de Noël, rappelant que ce sont souvent des animaux comme les lapins, furets ou reptiles qui sont abandonnés après les fêtes. Joanie Lamoureux estime que non, un hamster n’est pas un bon cadeau de Noël, même si votre enfant adore les animaux.

«Si votre enfant adore les animaux, c'est fantastique, mais il y a des livres, il y a plein de choses qui peuvent s'acheter pour éduquer. Puis si, à un moment donné, on fait le choix d'adopter un animal, ça devrait être un choix conscient avec le parent», a-t-elle expliqué.

Selon elle, il vaut mieux explorer des alternatives nécessitant moins de soins: par exemple, des insectes peuvent être une option.

«Surtout si les parents sont séparés puis que le jeune est là une semaine sur deux, a-t-elle mentionné. [...] Mais j'ai des enfants, pour vrai, autour de moi, qui ont des élevages, par exemple, de criquets, qui font des petits bruits de camping la nuit. Ça crée une ambiance le fun dans une chambre.»

Voyez l’entrevue intégrale dans les extraits vidéo et sonore ci-haut.