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L'article provient de TVA Sports
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Non, les Remparts n’ont pas fait de politique en offrant un poste à ce défenseur qui joue comme Lane Hutson

Photo STEVENS LEBLANC
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Photo portrait de Kevin Dubé

Kevin Dubé

2025-08-26T19:30:00Z
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Le défenseur Freddy Meyer fils est l’un des deux joueurs américains qui s’est taillé une place avec les Remparts de Québec au terme du camp d’entraînement. Et ç’a n’a rien à voir avec le fait que l’équipe tente de convaincre son plus jeune frère de joindre l’organisation à moyen terme.

Parce que le lien pourrait être facile à faire. Rappelons que Carter Meyer, sélectionné à la fin de la première ronde par les Remparts lors du dernier repêchage, est l’un des plus beaux espoirs américains dans son groupe d’âge. Il est encore tôt, mais certains le voient comme un potentiel choix de premier tour de la LNH en 2027.

Bref, les Remparts souhaitent toujours le convaincre de rejoindre l’organisation, et ce même s’il ne s’est pas présenté au camp d’entraînement et qu’il débutera la saison avec l’équipe des moins de 17 ans du programme national de développement américain.

Une place méritée

On pourrait donc y voir ici un stratagème ingénieux de la part des Remparts qui, en faisant de la place à son plus vieux frère, Freddy, tentent d’obtenir un argument de plus pour le convaincre.

Et il en sera un, ça ne fait aucun doute. Mais ce n’est pas la raison pour laquelle il s’est taillé une place avec les Remparts.

«On l’a dit au papa et au jeune: il a pleinement mérité sa place, assure le directeur général Simon Gagné. Freddy père est un gars de hockey. Il est venu assez souvent et il a vu comment on travaille, le niveau de jeu. Il est capable de voir que son gars peut jouer ici. Ç’a été une super belle surprise, et on est très contents de le voir. Les partisans vont aimer voir ce genre de joueur dans notre équipe. Je ne veux pas lui mettre de pression, mais c’est un gars à la Lane Hutson qui est capable de faire des choses spéciales avec la rondelle.»

Meyer fils, tout comme un autre défenseur américain, Logan Brennan, a donc forcé la main du personnel d’entraîneurs.

«Je ne savais même pas c’était qui, je pensais qu’il avait 20 ans au début, a lancé Éric Veilleux en riant. Ils sont arrivés de nulle part. Chaque année, il y en a. Et cette année, ce sont ces deux-là qui nous ont forcé la main.»

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