C’est l’acteur Jon Voight, un des ambassadeurs de Trump à Hollywood, qui lui aurait suggéré d’imposer des tarifs sur les films

Et si l’idée d’imposer des tarifs de 100% sur les films produits à l’extérieur des États-Unis provenait de Jon Voight, un des trois ambassadeurs spéciaux de Donald Trump à Hollywood?

C’est ce que l’acteur de 86 ans a laissé sous-entendre dans une vidéo publiée sur X lundi et intitulée «Plan pour venir à la rescousse d’Hollywood».

Voight affirme avoir rencontré le président Trump récemment pour discuter de solutions potentielles qui pourraient leur permettre de relancer l’industrie du cinéma américain.

«Il [Trump] veut voir Hollywood s’épanouir et recommencer à faire des films plus grands et encore meilleurs qu’avant, comme il le dit lui-même, et il veut que les productions reviennent tourner dans un “Hollywood américain”, le Hollywood avec lequel je suis tombé en amour quand j’étais enfant», a expliqué l’acteur oscarisé pour son rôle dans Coming Home en 1978.

«Notre industrie a beaucoup souffert ces dernières années et de nombreux Américains ont perdu leurs emplois au sein de productions qui sont allées tourner outre-mer, a-t-il ajouté. C’est [un problème] très sérieux. Des gens ont perdu leurs maisons et n’arrivent plus à nourrir leurs familles.»

Plan d’action

Jon Voight, un des trois acteurs (avec Mel Gibson et Sylvester Stallone) à avoir été nommés par Donald Trump pour devenir ses ambassadeurs à Hollywood, dit avoir rencontré plusieurs dirigeants de grandes entreprises du milieu culturel pour élaborer un plan d’action, qu’il a soumis au président américain.

«Je lui ai suggéré quelques recommandations pour certaines taxes qui pourraient aider l’industrie», a-t-il indiqué sans entrer dans les détails.

Quelques heures après la publication de la vidéo, Jon Voight et son partenaire financier Steven Paul ont clarifié leurs propositions dans un communiqué de presse acheminé aux médias spécialisés. On y apprend que l’acteur a bel et bien évoqué l’idée d’imposer des tarifs aux producteurs et aux diffuseurs de films mais seulement dans «certaines circonstances».