Heure de pointe à Montréal: noir de monde sur la ligne jaune, un train ajouté


Louis-Philippe Messier
Un plus grand nombre d’usagers ont pris le métro mardi matin au lendemain d’un lundi tranquille et la STM a rajouté 5e train sur la ligne jaune pour prévenir un éventuel débordement.
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«C’est de 10 % à 15% plus achalandé qu’hier», dit un chef des opérations de la STM, Alain Gervais.
M. Gervais était posté dans cette station névralgique ce matin pour veiller à ce que tout se passe bien.

Muni d’une radio, il faisait penser à un entraîneur sportif, sur la ligne de touche, qui surveille et dirige ses joueurs.
L’heure de pointe a commencé vers 6h45, dit-il.
«On a rajouté un 5e train et on a mis quatre agents de station aux guichets au lieu de deux pour accélérer le processus. On pourrait même ajouter un 6e train au besoin.»
- Écoutez le journaliste sur place Louis-Philippe Messier à QUB radio :
Vers 7h30, les départs de train se faisaient aux trois minutes et demi environ, ai-je chronométré.
Les voitures se remplissaient immédiatement lorsque les portes s'ouvraient.
Étant donné le rythme accéléré des départs, ce n’était pas la « classe sardine » (où tout le monde se pile sur les pieds).
En revanche, les quatre agents de station (aux guichets) ne suffisaient pas à la demande de titres et de longues files d’attente de voyageurs résignés se sont rapidement formées.
C’était le premier du mois et un grand nombre d’usagers voulaient acquitter leur abonnement mensuel.

Deux agents de sécurité pour le contrôle de foule circulaient sur le quai.
Étant donné la fluidité de la circulation, ces derniers étaient moins occupés à «sécuriser» les lieux qu’à répondre aux questions de passagers mystifiés par les subtilités tarifaires de cette station où, comme à Laval, le titre montréalais normal ne marche pas.
Une fois mon reportage complété, j’ai échoué à acheter un billet sur ma carte Opus : les «petites machines» ne le permettait pas.
J’ai dû me résoudre à faire la file pendant 17 minutes pour un titre à usage unique à 4,50 $.
Plusieurs trains sont passés sous mon nez pendant que je poireautais.
Comme quoi le passage des trains a beau être accéléré, ça ne donne pas grand-chose si c’est fastidieux de se procurer un droit de passage.