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L'article provient de TVA Sports
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Nick Cousins et les Sénateurs attendus de pied ferme par le Canadien: personne n’a oublié le coup de hache sur Ivan Demidov

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2025-10-31T16:58:50Z
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Advenant le cas où la Série mondiale devait nécessiter un septième match, le Canadien aura fort à faire pour attirer un auditoire. La présence des Sénateurs au Centre Bell, devenus les ennemis jurés, pourrait aider grandement.

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Les représentants de la capitale nationale seront attendus de pied ferme par la troupe de Martin St-Louis. Dans le vestiaire montréalais, on n’a pas oublié le coup de hache que Nick Cousins a asséné à Ivan Demidov lors du match préparatoire disputé à Québec, le 30 septembre.

«On se souvient de ce qui s’est passé, a confirmé Arber Xhekaj, après l’entraînement de vendredi. Personne n’aime les coups salauds comme celui-là.»

Expulsé de la rencontre par la suite et laissé de côté lors de la suivante, Cousins n’a pas eu, à ce jour, à répondre de ses actes.

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D’ailleurs, au cours de cette rencontre au Centre Vidéotron, les arbitres avaient décerné 152 minutes de punition. On s’attendait à de la casse, quatre jours plus tard à Montréal. Comme c’est souvent le cas dans ce genre de situation, ça avait été le calme plat.

«Je ne sais pas si on reprendra les choses là où on les avait laissées à Québec. Ça avait été pas mal fou, a indiqué le robuste défenseur. Mais ce sera assurément plus intense que lors du match suivant.»

«C’était le dernier match présaison. Tout le monde souhaitait sortir du calendrier préparatoire sans se blesser», a-t-il ajouté.

Une haine mutuelle

On pourrait donc avoir droit à un autre chapitre de cette rivalité qui s’intensifie à mesure que les face-à-face se succèdent.

«Ici, personne n’aime les Sénateurs et ils ne nous aiment pas, a souligné Jayden Struble. Quand la haine est mutuelle, ça donne toujours de bons matchs.»

«J’adore jouer contre eux. Ce sont toujours des matchs physiques et intenses, a poursuivi le défenseur. Ils sont constamment sur nos gars, ils essaient de nous épuiser. Il faut savoir résister et jouer, nous aussi, de cette façon.»

Comment expliquer que deux formations, qui ne se sont pas affrontées en séries éliminatoires depuis 2015, puissent se détester autant?

«On les voit tellement souvent», a d’abord mentionné Xhekaj, dont le cercle d’ennemis ne cesse de grandir dans la capitale fédérale.

«On est deux jeunes équipes qui tentent de se faire un nom et qui essaient de devenir une équipe qui pousse pour la coupe Stanley. Nos processus de reconstruction sont pas mal rendus au même point, a-t-il poursuivi. On est donc deux équipes qui ne s’aiment pas vraiment.»

Prêts à rocker

D’ailleurs, le début de saison le démontre bien. Vainqueurs face aux Flames jeudi, les Sénateurs n’accusent que trois points de retard sur le Tricolore et le sommet de la division Atlantique.

Les joueurs du Tricolore n’auraient donc pas pu choisir un adversaire plus adéquat pour ce retour devant leurs partisans après quatre matchs loin du Centre Bell. On sait que les retours à domicile sont toujours un peu ardus. Un phénomène qui existe aux quatre coins de la LNH.

«C’est vrai que c’est toujours difficile. Mais si [la visite des Sénateurs] ne sort pas le meilleur de toi-même, il y a un problème, a martelé Xhekaj. Je pense qu’on va être prêts à rocker.»

Comme l’a confirmé Martin St-Louis jeudi, c’est Samuel Montembeault qui défendra la cage du Tricolore. Il retrouvera son filet pour la première fois en 10 jours. Son dernier départ remonte au revers de 6 à 5 encaissé aux mains des Oilers, la semaine dernière.

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