Niagara pour relancer le Festival de cinéma de la Ville de Québec
Cédric Bélanger
Le nouveau film de Guillaume Lambert, la comédie dramatique Niagara, dans laquelle l’humoriste François Pérusse fait ses débuts au grand écran, lancera le 11e Festival de cinéma de la Ville de Québec.
Guy Jodoin et Éric Bernier donneront la réplique à Pérusse dans ce récit mettant en scène trois frères qui sont forcés de renouer des liens à la suite de la mort de leur père, des suites d’un épisode de ice bucket challenge qui tourne mal.
Véronique Dicaire et Katherine Levac connaissent aussi leur baptême du cinéma dans Niagara, dont la distribution regroupe aussi Ariel Charest, Emi Chicoine, Élisabeth Chouvalidzé, Josée Deschênes, Muriel Dutil, Marie Eykel, Geneviève Néron, Marie-France Marcotte, Guillaume Lambert et Marcel Sabourin.
Le film sera présenté en première mondiale lors d’une soirée tapis rouge, le 8 septembre, au Théâtre Le Diamant.
« Ce film est comme une lettre d’amour au Québec et à notre cinéma. C’est le fun de voir tous ces acteurs et non-acteurs, du moins ceux qui en sont à un premier rôle au cinéma », a indiqué le nouveau directeur de la programmation du FCVQ, Paul Landriau.
100 % québécois
Le reste de la programmation du FCVQ sera dévoilé la semaine prochaine, mais on sait d’ores et déjà qu’il n’y aura que des œuvres québécoises au menu de l’événement, qui aura lieu sur quatre jours, du 8 au 11 septembre, cette année.
La décision d’écarter les films internationaux, explique M. Landriau, en était une dictée par la prudence en raison de la pandémie.
« C’est aussi un geste symbolique parce que c’est d’abord le cinéma québécois qui a besoin de nous et qui a été touché par l’annulation du festival en 2021. »
Le programmateur affirme que même en se limitant au marché québécois, il ne manque pas de choix pour remplir sa grille horaire.
« Nous avons des primeurs qui ont été tournées avant la pandémie et ne sont pas sorties. Je peux déjà vous dire qu’il y a une première mondiale d’un film québécois attendu à chaque jour. »