NFL: Trevor Lawrence a appris à la vitesse grand V

Agence QMI
Ayant vécu une saison 2022 enrichissante, le quart-arrière des Jaguars de Jacksonville Trevor Lawrence estime être beaucoup mieux armé pour aborder la suite de sa carrière dans la NFL.
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Le premier choix du repêchage 2021 du circuit Goodell est passé en quelque sorte d’un extrême à l’autre durant ses deux premières campagnes. Après avoir vécu l’enfer à ses débuts dans une saison marquée par le congédiement de l’entraîneur-chef Urban Meyer et de 14 défaites en 17 parties, il a relevé la tête en compagnie de ses coéquipiers. L’équipe floridienne a conclu le dernier calendrier régulier avec cinq gains consécutifs pour décrocher le titre de la section Sud de l’Association américaine. Les «Jags» ont également atteint le deuxième tour éliminatoire en réalisant une spectaculaire remontée aux dépens des Chargers de Los Angeles en ronde initiale.
Individuellement, le joueur de 6 pi et 6 po en a suffisamment fait pour recevoir une invitation au Pro Bowl: 4113 verges et 25 touchés par la voie aérienne, ainsi que cinq courses bonnes pour le majeur. Bref, le portrait de la situation a considérablement évolué en un an, car Lawrence a fait dissiper les doutes à son sujet. Et ici, il a donné une bonne part du crédit à son instructeur-chef Doug Pederson.
«Nos personnalités sont très similaires, je pense. Et on se complète très bien. Très rapidement, c’est devenu évident, a-t-il dit au site NFL.com. Chaque semaine, il reste le même et c’est ce qui nous a permis de traverser les obstacles. Avec lui, il faut se présenter, effectuer le travail et ne pas essayer d’en faire trop. Nous devons nous sortir du pétrin en prenant un match et un jeu à la fois. Ce fut notre philosophie pour toute la saison et quand on a pris le rythme afin d’accumuler les victoires, on s’est nourris de cela et on a continué.»
«Beaucoup a changé. La direction que nous empruntons est un peu plus facile à percevoir, a-t-il aussi mentionné. Certes, chaque année est différente et il faut toujours commencer à zéro. Cependant, en raison de la culture gagnante que nous bâtissons à Jacksonville, j’ai pas mal plus confiance quant à la suite. Nous avons un pilote et plusieurs gars en attaque et en défensive reviendront.»
Relation de confiance et de patience
Toutefois, il s’en est fallu de peu pour que le train des Jaguars n’arrive jamais à destination. Le club présentait une fiche de 4-8 avec cinq rencontres à disputer et tout indiquait des vacances hâtives à venir. Or, la confiance et la patience de Pederson ont rapporté, aux dires de Lawrence, qui en fut l’un des principaux bénéficiaires.
«Je n’ai pas offert mon meilleur football chaque semaine, du moins, pas avant la moitié de la campagne, a-t-il admis. Vous avez constaté que la chimie s’est installée avec nos gars en offensive. On s’est améliorés chaque semaine, chaque match. Et ce fut identique à propos de l’entraîneur et de moi-même. Grâce à notre manière de voir le tout, nous étions davantage en symbiose et vous avez vu que les morceaux du casse-tête se sont placés.»
Sauf qu’en plus des stratégies, il fallait garder la confiance.
«Nous étions à 4-8 et nous savions que des victoires étaient requises dans chacune des joutes restantes pour nous qualifier, a-t-il rappelé. Et nous l’avons fait. Nous y avons toujours cru, mais c’est vraiment bien d’avoir réussi. Je ne dirais pas que c’est surprenant, mais ça demeure agréable, puisque ce que vous avez imaginé s’est matérialisé. La confiance a payé.»