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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

LNH: les Rangers de New York sont un aimant à vedettes

Patrick Kane
Patrick Kane Getty Images via AFP
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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2023-03-08T20:51:36Z
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« Quand les Rangers sont allés chercher (Vladimir) Tarasenko, je pensais que c’était parce qu’ils n’avaient pas été en mesure d’obtenir (Patrick) Kane, que c’était pour compenser. Alors quand ils ont fait l’acquisition de Kane, j’ai été surpris. » 

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Samuel Montembeault n’est pas le seul à avoir ressenti ce sentiment lors de l’annonce de la transaction. Toutefois, c’est ce que les Blackhawks ont obtenu en retour du visage de leur concession (choix conditionnel de 2e tour en 2024 et choix de 4e tour en 2025) qui en a fait sursauter plus d’un. Sauf que lorsqu’un joueur de la trempe de l’attaquant américain mentionne que c’est la seule destination possible pour lui, le pouvoir de négociation devient plutôt mince.

Ce n’est pas la première fois qu’un vétéran soutient qu’il désire poursuivre sa carrière à Manhattan. Artemi Panarin avait fait la même demande à son agent lorsqu’il est devenu joueur autonome à l’été 2019.

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Et, qui ne se souvient pas de la saga impliquant Brendan Shanahan et le Canadien en juillet 2006? Le vétéran alors âgé de 37 ans avait préféré l’offre des Rangers à celle du Tricolore. Même si Bob Gainey lui avait offert davantage d’argent et un tour d’hélicoptère pour visiter la ville.

St-Louis l’a vécu

D’ailleurs, Martin St-Louis est bien placé pour comprendre cette réalité. À sa 13e saison avec le Lightning, à la date limite des transactions, il était passé aux Rangers dans une importante transaction.

AFP
AFP

Steve Yzerman, à l’époque directeur général de la formation floridienne, avait exaucé le voeu de son capitaine. Un voeu qui, dans ce cas, n’avait rien à voir avec la magnitude de la Grosse Pomme.

« Oui, je voulais aller jouer là, mais c’était parce que j’avais une maison là-bas. Pour moi, c’était une façon de finir ma carrière, une belle transition pour les enfants », a-t-il expliqué à la veille de la visite des Blueshirts.

Cela dit, il comprend l’attrait que peut avoir la métropole américaine pour les joueurs de la LNH.

« C’est un endroit très attirant pour un joueur de la LNH, a-t-il reconnu. Jouer au Madison Square Garden, vivre dans la grosse ville; je ne suis pas surpris que beaucoup de joueurs étoiles veuillent aller là. »

« C’est certain que si tu as une occasion de jouer à New York, tu essaies de la saisir », a-t-il poursuivi.

St-Louis l’a saisi de belle façon, atteignant la finale de la coupe Stanley en 2014, avant de se retirer au terme de la campagne suivante.

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