Négociations: les pompiers de Québec acceptent l’entente de principe
Ils ont voté à 84% en faveur d’un nouveau contrat de travail qui leur apportera des gains salariaux de 22% sur cinq ans


Stéphanie Martin
Les pompiers de Québec ont accepté dans une forte proportion l'entente de principe survenue avec la Ville pour le renouvellement de leur convention collective, qui leur apportera des augmentations salariales de 22% sur cinq ans.
L’entente était survenue le 24 février dernier. Les pompiers ont été appelés à se prononcer sur celle-ci lors de votes qui ont débuté le 26 février.
Lundi, la Ville de Québec et l'Association des pompiers professionnels de Québec ont publié un communiqué commun.
«C’est avec plaisir que la Ville et l’Association vous informent que les pompiers ont accepté à 84,4% l’entente de principe», annoncent les deux organisations.
22% sur cinq ans
«Sur le plan salarial, le nouveau contrat de travail prévoit une augmentation de 22% sur cinq ans», a expliqué le syndicat dans un autre communiqué. «Sur le plan normatif, beaucoup d’améliorations ont été apportées en lien avec les horaires. Les nouvelles conditions de travail apportent aussi des bonifications en matière de congés ainsi que certaines primes.»
«Je me réjouis de cette troisième entente à survenir avec nos grands groupes d’employés, a fait savoir le maire Bruno Marchand, dans une déclaration écrite. Comme dans les précédentes, je tiens à saluer le travail des deux parties, qui sont parvenues à s’entendre sur une position satisfaisante pour nos pompiers et pompières, tout en respectant la capacité de payer des citoyens.»
Il s'agit, selon le syndicat, d'une «solution gagnante-gagnante». La nouvelle convention collective s’échelonnera du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2028.
Cette fois-ci aura été la bonne, après un premier essai infructueux. Une première entente de principe entre les parties était intervenue en octobre 2024. Mais les pompiers l’avaient massivement rejetée, à ce moment-là, à 75,6%.
Cols bleus et autres groupes
Au cours des derniers mois, la Ville de Québec a réglé les conventions collectives des cols blancs et de l’Alliance des professionnels. Les cols bleus, de leur côté, sont de retour à la table de négociation, après une grève de près d'une semaine qui a fait couler beaucoup d'encre.
Depuis samedi, «les rencontres n’ont pas permis d’avancer», a fait savoir le porte-parole de la Ville, François Moisan. «Une autre rencontre devrait avoir lieu la semaine prochaine.»
Les policiers, quant à eux, sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2023. Ils ont un mandat de moyens de pression en main. En mai dernier, la Ville a fait appel à un médiateur pour dénouer l'impasse.
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