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L'article provient de Le Journal de Montréal
Politique

Négociations entre Québec et les médecins: le Conseil pour la protection des malades réclame un arbitrage

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Photo portrait de Dominique Plante

Dominique Plante

2025-05-10T22:00:15Z
2025-05-10T22:10:41Z
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Le président du Conseil pour la protection des malades (CPM) estime qu’un arbitrage doit être imposé pour mettre fin au conflit qui perdure entre Québec et les fédérations de médecins.

• À lire aussi: Nouveau mode de rémunération: «plusieurs médecins essaient de trouver un plan B»

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• À lire aussi: Négociations avec les médecins: «François Legault veut que ça joue du bras» pour redorer le blason de son gouvernement

«On est dû (sic) pour demander l’arbitrage d’une personne neutre et indépendante», a déclaré Paul G. Brunet en entrevue à LCN, samedi.

Le président du CPM estime que cette stratégie, déjà déployée en Ontario et en Californie, pourrait mettre fin au conflit.

«Qu’il s’agisse d’un médecin, d’une infirmière ou d’un autre professionnel, on veut avoir accès, a-t-il soufflé. Ça fait au moins 20 ans qu’on parle de ça (...) et pendant ce temps-là, on continue de payer.»

Photo courtoisie Adobe Stock
Photo courtoisie Adobe Stock

Rappelons que le gouvernement Legault souhaite imposer un nouveau mode de rémunération basé sur la performance, ce qui ne fait pas le bonheur des médecins. Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a déposé jeudi le projet de loi 106 qui indique que les médecins de famille seront désormais payés pour la prise en charge des citoyens situés sur leur territoire, plutôt qu’à l’acte.

Les médecins envisagent depuis des moyens de pression.

«Avec une menace de projet de loi par-dessus pendant les négociations, je trouve que ce n'est pas sain», a déploré le président du CPM.

S’il est d’accord pour améliorer la performance des médecins, il estime que la performance du réseau de la santé est très affectée par le pourcentage de cadres par rapport au personnel soignant.

«Il faudrait dire qu'on améliore la performance du réseau de la santé qui, encore une fois, a trop de monde dedans et pas assez de soignants», a-t-il ajouté.

«C'est là qu'est le plus gros morceau de la non-performance. Alors, il faut que ça, ça s'améliore aussi. On ne peut pas demander à un de s'améliorer si on ne s'améliore pas soi-même», a critiqué Paul G. Brunet.

Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo ci-dessus.

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