Négociations avec les médecins: «Le gouvernement n’a plus rien à perdre»

Le gouvernement de François Legault, en arrière dans les sondages provinciaux, n’a aucun intérêt à faire volte-face dans son bras de fer avec les médecins, selon Marc-André Leclerc.

«On est face à un gouvernement au pouvoir depuis sept ans qui veut des résultats, qui veut montrer à la population qu’il est sérieux et qu’il va aller jusqu’au bout de ses promesses de réformes», a-t-il soutenu à l’émission Le Québec matin, dimanche.

Selon lui, le sentiment de confiance envers le premier ministre et son ministre de la Santé, Christian Dubé, prendrait un coup si ceux-ci se rétractaient du projet de loi 106. Rappelons que cette mesure législative forcerait les médecins à respecter certains seuils de performance pour obtenir une partie de leur rémunération.

«Ils ne peuvent pas arriver demain matin et dire: “Finalement, on abdique. On donne aux médecins tout ce qu’ils ont demandé. On ne tient plus vraiment à notre cadre, à ce projet de loi là”», a estimé l’analyste politique.

«S’ils commencent à reculer dans les négociations avec les médecins, on va commencer à mettre en doute les autres promesses que M. Legault a, par exemple, dictées dans son discours d’ouverture le 30 septembre dernier.»

Voyez le segment complet ci-dessus.