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L'article provient de TVA Sports
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Il ne reste plus qu’à prier pour les Red Wings, les Rangers, les Islanders et les Blue Jackets

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Photo portrait de Benoît Rioux

Benoît Rioux

2025-04-09T05:30:00Z
2025-04-09T20:35:00Z
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Les dieux du hockey n’étaient pas du côté des Red Wings, mardi soir, au Centre Bell, et les prières pour une participation aux séries devront être drôlement puissantes afin qu’elles soient exaucées. 

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«Nous sommes encore en vie, sur le respirateur artificiel, et nous aurons besoin d’aide, convenait l’entraîneur-chef des Red Wings, Todd McLellan, après la défaite de 4 à 1 subie contre le gardien Samuel Montembeault et le Canadien de Montréal. De notre côté, il faut simplement continuer de compter les uns sur les autres.»

Todd McLellan, entraîneur-chef des Red Wings de Detroit, lors du match entre son équipe et le Canadien de Montréal, le mardi 8 avril 2025, au Centre Bell.
Todd McLellan, entraîneur-chef des Red Wings de Detroit, lors du match entre son équipe et le Canadien de Montréal, le mardi 8 avril 2025, au Centre Bell. Photo Martin Chevalier

La situation des Red Wings est semblable à celle des Rangers de New York, des Islanders de New York et des Blue Jackets de Columbus, qui, comme le club de Detroit, ont chacun 79 points au classement avec seulement cinq matchs à jouer d’ici la fin de la saison régulière. Le Canadien, avec 87 points, en a besoin de seulement trois supplémentaires à ses quatre dernières parties pour écarter toutes ces équipes, et ce, si ces clubs remportent tous leurs matchs. Ce sera d’ailleurs impossible pour les Rangers ou les Islanders puisqu’ils s’affrontent jeudi.

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Deux matchs en deux jours

Les Red Wings quittaient maintenant Montréal pour la Floride, où ils affronteront les Panthers et le Lightning, respectivement jeudi et vendredi.

«Ce n’est pas facile de jouer deux matchs en deux jours, peu importe le moment dans la saison, a noté McLellan. Mais ce n’est pas propre aux Red Wings de Detroit, les Panthers ont aussi joué des matchs consécutifs à plusieurs occasions dans le dernier mois. Quand il y a un événement au beau milieu de la saison, comme ce fut le cas avec la Confrontation des 4 nations, tu dois t’attendre à jouer des matchs rapprochés. C’est comme ça.»

Le gardien Cam Talbot, au banc des Red Wings, après avoir été retiré au profit d’un sixième patineur, en fin de troisième période.
Le gardien Cam Talbot, au banc des Red Wings, après avoir été retiré au profit d’un sixième patineur, en fin de troisième période. Photo Martin Chevalier

Une autre séquence de deux matchs en autant de jours, également sur la route, sera au programme de la formation de Detroit pour compléter la saison régulière. Les Wings se mesureront ainsi aux Devils, à Newark, le mercredi 16 avril, avant de conclure face aux Maple Leafs, à Toronto, le lendemain. D’ici là, ils risquent fort d’être déjà éliminés.

«L’important est de gérer le quotidien en espérant se rendre au lendemain et nous en sommes là, confiait déjà McLellan, mardi matin, avant d’affronter le Canadien. Il ne nous reste plus beaucoup de jours, à moins de livrer la marchandise.»

Le casque d’Albert

Malgré 36 lancers vers le filet de Montembeault, dont 23 en première période, les Red Wings n’ont pu l’emporter. L’entraîneur notait évidemment la chance ratée par l’attaquant J.T. Compher devant une cage abandonnée par le gardien du Canadien, en fin de deuxième période, mais un autre jeu malchanceux retenait également son attention. Sur le but gagnant de Josh Anderson, avec un peu plus de neuf minutes à écouler en troisième période, le défenseur Albert Johansson venait de perdre son casque et ne pouvait ainsi poursuivre son implication sur la patinoire.

«Ça ne pouvait arriver d’une pire façon pour nous, puisqu’il était en parfaite position pour empêcher ce jeu», a souligné McLellan.

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