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Culture

Naïla Louidort a adoré les plages de cette île exotique

«Indéfendable», lundi au jeudi 19 h, dès le 8 septembre, à TVA.

Bruno Petrozza / TVA Publications
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Samuel Pradier

2025-09-04T10:00:00Z
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L’actrice s’est imposée dans le cœur des Québécois sous les traits de l’intrigante Mélodie Dominique, dans la série Indéfendable. Aussi énigmatique que son personnage, la jeune femme de 23 ans a accepté de nous livrer quelques confidences.

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1) Enfant, j’ai rêvé d’être médecin

«Je ne sais plus vraiment pourquoi je voulais être médecin, mais je pense que c’était pour aider les gens. Je me disais que c'était la bonne chose à faire. Mais un autre rêve était ancré vraiment fort à l'intérieur de moi: construire une grande maison pour les personnes en situation d'itinérance. J’ai sûrement vu ça dans un film ou à la télé, mais je me disais que, quand je serais grande, j’aurais de l’argent pour construire une énorme maison dans laquelle ces personnes pourraient vivre et où il n’y aurait pas de règles. Je ne comprenais pas encore le fonctionnement de la société et du monde... Cela dit, l'itinérance est encore un enjeu qui vient particulièrement me chercher.»

2) Je chantais beaucoup à l’adolescence

«J’ai le souvenir d’avoir été une ado particulièrement fragile, qui voulait donc être acceptée par les autres. Au secondaire, je me démarquais par les arts. En même temps, c'était difficile, car je sentais qu'il fallait que je fasse partie des gens populaires, sans quoi il y aurait des conséquences. Rares sont les adolescents qui savent déjà qui ils sont, tous se cherchent et essaient de flouter le vertige de cette période de la vie. J'étais du genre à ne pas trop détonner ou à ne pas sortir du lot pour éviter qu'on me regarde ou qu'on rie de moi, mais en même temps, je voulais écouter mes envies et faire ce que j’aimais. Je chantais beaucoup à cette époque. J’ai participé à Secondaire en spectacle, je faisais aussi le spectacle de Noël de l’école... Le chant occupait une grande place dans ma vie et je continue de chanter encore aujourd’hui. Je n’ai pas abandonné l’idée d’être chanteuse, elle s’est juste transformée avec la vie.»

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3) J’ai déchargé des camions pour Walmart

«Je voulais payer mes dépenses personnelles, donc un été, j’ai postulé chez Walmart. Ils m’ont embauchée pour décharger les camions à l’arrière des magasins. Je pensais être à la caisse ou sur le plancher pour placer les produits, mais je me suis retrouvée avec des gars de 6 pieds et des chaussures à cap d’acier. Il fallait décharger les camions et placer les marchandises sur de gros chariots. J’avais à peine 16 ans et je n'ai aucune idée pourquoi je me suis retrouvée là. Au bout d’une journée, j'avais mal aux pieds, j'avais des courbatures partout... Sincèrement, je n'étais d'aucune aide, même que je ralentissais un peu le groupe. J'ai fait une journée et demie, et je suis partie. Ça m'a appris à écouter mon corps et à écouter mon instinct. Ensuite, j’ai travaillé chez Globo, une branche d’Aldo. C’est là que j’ai tout appris sur le monde du travail: avoir une paie, gérer un peu d'argent... Je le gérais de façon très aléatoire, mais c'est correct, il faut passer par là.»

Bruno Petrozza / TVA Publications
Bruno Petrozza / TVA Publications

4) Ma spiritualité est un questionnement

«Je questionne beaucoup, sans arrogance ni défiance. Je trouve qu’une des meilleures choses qu'on peut posséder, c'est le discernement, et pour cela, il faut passer par le questionnement. Il faut observer, douter, poser des questions, creuser un peu dans nos croyances... Donc je me questionne sans arrêt. On grandit avec un système de croyances et de valeurs qu'on hérite par défaut de nos parents, de notre cellule familiale, des gens qui nous entourent. Une des plus belles choses qu'on peut s’offrir, c'est de sortir de ce cercle-là — pas pour le renier, mais pour voir ce qu'il y a à l'extérieur, avoir une plus grande portée sur le monde et pouvoir choisir en toute connaissance de cause ce en quoi on veut croire, et comment on veut croire en notre monde. Actuellement, je me pose beaucoup de questions sur l'humanité.»

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5) L’amour n’est jamais facile

«On vit dans une société qui a changé, qui change et qui va continuer à changer. Et il y a toutes sortes d'enjeux et de concepts humains qui mutent en fonction de ça. Ce n'est pas facile d’être amoureux, même si en 2025, je pense qu'on a beaucoup plus de ressources pour apprendre à aimer le plus correctement possible. Dans un sens plus large, je pense qu’aimer, c’est avoir volontairement conscience de l'autre, savoir qu'il y a des gens qui nous entourent et agir en conséquence. Pour moi, avoir un esprit de communauté, c’est réfléchir à la portée de mes gestes, à ma façon de penser et à ma façon de parler, qui affectent tous mon entourage. C'est aussi faire les bons choix en toute connaissance de cause.»

6) J’aurais aimé être une enfant de célébrité

«Le terme nepo baby est très utilisé par ma génération; il caractérise les enfants de personnes connues ou influentes qui obtiennent du succès et des opportunités professionnelles à cause de leurs parents. J'aurais aimé naître dans une telle opulence, ne pas avoir à me poser de questions sur la vie parce que j'ai grandi dans l'abondance de ressources. En même temps, c'est contradictoire parce que j’essaie vraiment d'être hyper consciente de mon environnement. J'aurais aimé être protégée de la misère du monde, pas seulement sur le plan financier, mais aussi sur le plan intellectuel. Cependant, mes parents ont fait ce qu'ils ont pu; c'est surtout une réflexion que j'ai par rapport à moi-même. Je me fais un devoir d'être très à l'écoute de ce qui se passe autour de moi, de ne pas me soucier seulement de mon nombril.»

7) J’ai récemment découvert l’île de Curaçao

«C’est dans les Antilles néerlandaises, et c’est absolument magnifique! On pouvait enchaîner les plages l'une après l'autre, tous les jours, et chaque fois, l'eau était de plus en plus turquoise, transparente... Le soleil qui se réfléchissait sur le sable le rendait tellement blanc que c'en était aveuglant! C'était tellement beau! C'étaient des vacances très douces, de se réveiller, d’aller marcher dans l’eau... J’avais peine à croire que cet endroit existe vraiment. De retour à Montréal, je me dis parfois que j’ai halluciné tellement c’était splendide. Ce n'est pas une destination très courante, mais c’est quand même très visité. En vacances, je dois dire que j'ai un faible pour la plage et une bonne margarita. Il y a quelque chose de très statique pour moi dans de bonnes vacances. C'est fait pour se reposer!»

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