La récente annonce du décès de la présentatrice météo à TVA, Nadège St-Philippe, en a ébranlé plus d’un. Alors qu’elle faisait partie de la grande famille de TVA, elle faisait également partie de celle de la Société canadienne du cancer, pour qui elle était une réelle source d’inspiration. 

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Au fil des ans, Nadège a été emportée par un cancer colorectal, une forme de la maladie qui représente 10% de tous les nouveaux cas. Il s’agit de l’un des cancers les plus importants que l’on peut diagnostiquer. 

«Nadège était pour nous une membre de la famille de la Société canadienne du cancer», raconte Diego Mena, vice-président des initiatives stratégiques à la Société canadienne du cancer. 

Diagnostiqué à un stade avancé, il n’y a que 13% de chances de pouvoir survivre à ce cancer. 

«Malheureusement, il y a encore, dans les cancers colorectaux, environ 2500 personnes qui décèdent ici au Québec, et 6400 personnes diagnostiquées», dit M. Mena.

Il explique qu’il y a diverses façons de diagnostiquer ce cancer, notamment avec un test de prélèvement des selles que l’on peut faire par soi-même à la maison. 

«Lorsqu’on a de saines habitudes de vie, on a plus de chances de pouvoir réduire notre probabilité, notre risque de cancer», dit M. Mena qui ajoute que «Nadège était un réel exemple d’une personne qui nous inspirait, car elle sensibilisait les gens sur cette importance de dépistage.» 

L’importance du dépistage

Le risque de diagnostic d’un cancer enregistre une baisse depuis 2011, on enregistre un recul d’environ 1.5% par année chez les hommes et 1,2% de recul par année chez les femmes. M. Mena croit que cette baisse s’explique par le dépistage. 

«Il y a des succès dans la lutte contre le cancer, d’ailleurs les tests dépistage en font partie», explique M. Mena. «On sait très bien que tous ces programmes de dépistage ont du succès à long terme, on doit juste réussir à convaincre les gens de passer ces tests.»