Nadeau-Dubois, le boudeur de messe

Ainsi, le James Dean de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, a refusé d’assister à la messe de réconciliation hautement symbolique célébrée par le pape et chef d’État du Vatican, François.

Ce faux pas diplomatique en dit long sur les réflexes de ce parti qui aime toutes les religions, sauf évidemment la nôtre (ou celle qui fut la nôtre).

Nadeau-Dubois a justifié sa bouderie de la messe par le fait qu’il n’est pas croyant...

Personne ne lui demandait pourtant de se mettre à genoux en se signant.

Lorsque, pour la première fois, le pape a reconnu les agressions sexuelles commises par des religieux, ce moment historique, le successeur de Manon Massé n’était pas là.

Double face

Le charismatique porte-parole de QS est-il un visage à deux faces pour les questions religieuses?

Imaginez-vous une seconde que Nadau-Dubois utiliserait cet argument pour refuser d’assister à une cérémonie autre que catholique pour honorer une invitation diplomatique?

Des candidates voilées se présentent pour QS? Aucun problème ! Son parti fait plutôt de la paranoïa avec la laïcité, même élémentaire et raisonnable, et il voit dans la critique de l’islamisme, notamment, du racisme...

Alors non, je ne suis pas surpris par l’attitude de Nadeau-Dubois, mais sa petitesse de vue, dans un moment si important historiquement, me déçoit...

En tout cas, voilà qui permet de comprendre pourquoi ce parti ne prendra jamais le pouvoir.

Amputons la croix

C’était plus que prévisible : The Gazette nous l’apprenait cette semaine, des femmes mohawks – encore elles! – réclament maintenant le retrait de la croix du mont Royal, ce symbole insultant.

Dans une ville où la mairesse répète le mensonge du «Montréal territoire mohawk non cédé», combien on gage que cette revendication du retrait de la croix trouvera des sympathies chez QS!

Bientôt des illuminés se feront l’écho de cette demande extravagante.

Certains militants de QS ne peuvent tout bonnement pas résister à communier au Québec bashing, surtout quand c’est du «catholicisme bashing».