Motion du PQ pour la création d’une Équipe Québec rejetée: de quoi aurait l’air une équipe nationale d’ici les Jeux olympiques de 2026?


Kevin Dubé
La motion déposée par le Parti Québécois mercredi visant la création d’équipes nationales québécoises en hockey sur glace relance une question intéressante: est-ce qu’Équipe Québec pourrait rivaliser avec les plus grandes puissances mondiales?
Avant la Confrontation des 4 nations, le collègue de l’Agence QMI Wilson Salaun s’était prêté au jeu d’assembler une équipe nationale du Québec. J’ai tenté de faire de même en prévision des Jeux de 2026, en tenant pour acquis que tout le monde serait en santé.
Ça donne ceci.
Attaquants

Jonathan Huberdeau – Pierre-Luc Dubois – Jonathan Marchessault
Jonathan Drouin – Phillip Danault – Alexis Lafrenière
Yanni Gourde – Nicolas Roy – Anthony Duclair
Anthony Beauvillier – Frédérick Gaudreau – Anthony Mantha
Extras: Mavrik Bourque – Mathieu Joseph
Une attaque honnête qui n’a toutefois pas la force de frappe du Canada, des États-Unis, des Russes, de la Finlande ou des Suédois. Toutefois, Équipe Québec se retrouverait dans la même catégorie que les Tchèques (même si le Québec n’a pas de David Pastrnak), la Suisse ou même l’Allemagne, qui même se elle compte sur Leon Draisaitl et Tim Stützle, n’a pas une profondeur à la hauteur d’Équipe Québec.
Défenseurs

Thomas Chabot – Kris Letang
Mike Matheson – Alexandre Carrier
Samuel Girard – Jérémy Lauzon
Extras: Louis Crevier – David Savard
À l’arrière, ce n’est vraiment pas si mal. Chabot, Letang et Matheson n’ont rien à envier aux meilleurs en matière de coup de patin et d’habileté à transporter la rondelle tandis qu’Alexandre Carrier et Jérémy Lauzon ont démontré pouvoir s’acquitter de tâches défensives avec beaucoup d’efficacité. On inclut ici Louis Crevier, dont le développement est excellent à Chicago. Après le Canada, la Suède et les États-Unis, cette brigade défensive n’a rien à envier aux autres puissances.
Gardiens

Partant: Samuel Montembeault
Substitut: Devon Levi
Extra: Louis Domingue
On ne veut manquer de respect à personne ici, mais c’est devant le filet que ça se gâte. Le Québec a perdu ses lettres de noblesse en matière de développement de gardiens et pas à peu près. Montembeault a été sélectionné par l’équipe canadienne des 4 nations et il serait l’homme de confiance pour Équipe Québec, mais il serait secondé par Devon Levi, qui ne compte que très peu d’expérience dans la LNH, et Louis Domingue, qui est davantage un gardien de la Ligue américaine de hockey. On a exclu Marc-André Fleury de l’équation, puisqu’il sera vraisemblablement retraité.
À quelle position terminerait-elle?
Sur papier, on ne peut placer Équipe Québec devant les cinq grosses puissances: le Canada, les États-Unis, les Russes (s’ils y sont), les Finlandais et les Suédois. Par la suite, l’équipe nationale pourrait rivaliser avec les autres pays.
Une médaille serait improbable, mais pas impossible. Équipe Québec ne se ferait pas ridiculiser, toutefois, au contraire.