Morts suspectes à Sainte-Julienne : l'une des victimes était un criminel connu des autorités


Frédérique Giguère
Les circonstances entourant les deux morts suspectes survenues ce week-end à Sainte-Julienne se précisent, alors qu’on apprend que les victimes ont déjà formé un couple et que l’homme traînait un lourd passé criminel, notamment pour des dossiers de violence conjugale.
• À lire aussi: Deux morts suspectes à Sainte-Julienne
Patrick Archambault, 46 ans, a d’abord été trouvé dans sa résidence du chemin du Bord de l’Eau, peu après 20 h. Les policiers se sont présentés sur les lieux après avoir reçu un appel d’un voisin inquiet.
À leur arrivée, les autorités ont découvert l’homme gravement blessé. Ils l’ont conduit à l’hôpital, où il a succombé à ses blessures peu de temps après.
Le lendemain, alors que les enquêteurs tentaient de comprendre ce qui s’était produit, ils ont retrouvé non loin de la résidence de Patrick Archambault le corps de son ex-conjointe. Dans la neige

Josée Barriault, 48 ans, gisait dans la neige. Son cadavre présentait des traces de violence. Le décès de la mère de famille a été constaté sur place puisqu’il s’agissait d’une morte évidente.
Selon nos informations, la Sûreté du Québec envisage fortement l’hypothèse d’un acte criminel violent dans cette histoire. Il faudra toutefois attendre les résultats de l’autopsie, qui sera faite demain, avant d’avoir une confirmation.
En attendant, l’enquête est menée par la section des Crimes contre la personne de la Sûreté du Québec. Une importante scène de crime a été érigée pendant la fin de semaine afin de permettre notamment à l’identité judiciaire de récolter tous les éléments de preuve possible.
- Écoutez le segment judiciaire avec Félix Séguin diffusé chaque jour en direct 8 h 35 via QUB radio :
Nombreuses accusations
Patrick Archambault possède un imposant dossier criminel, lui qui cumule les arrestations depuis 1997. Il a notamment fait face à des accusations d’agression armée, de voies de fait, de menaces de mort, d’entrave au travail des policiers, de méfait, d’avoir troublé la paix, de conduite avec les facultés affaiblies et d’introduction par effraction dans le but d’y commettre un acte criminel.
Il a été accusé trois fois dans un contexte de violence conjugale dans le passé. Le dossier le plus récent remonte à janvier dernier et il devait se présenter devant le juge dans trois jours pour fixer une date pour la suite des choses.
Quant aux autres dossiers, il s’était reconnu coupable en 2010 et avait été acquitté en 2017.
L’autre victime, Josée Barriault, n’a quant à elle aucun antécédent criminel.