Mort suspecte à Québec: une femme de 79 ans retrouvée sans vie dans un logement

Vincent Desbiens
Le mystère demeure entier à la suite de la mort d’une femme de 79 ans, dans un condo du secteur Saint-Roch, jeudi soir. Malgré d’importants efforts, le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) n’est pas en mesure d’expliquer la mort suspecte de cette dame bien appréciée dans le quartier.
Le SPVQ a été alerté vers 18h jeudi en lien avec un décès dans une copropriété de la rue de la Marée-Haute.

La victime, Jeannine Durocher, 79 ans, habitait seule. C’est un proche qui a fait la macabre découverte et qui a contacté les autorités.
Les patrouilleurs qui ont été dépêchés sur les lieux ont ensuite confirmé le décès, indique le porte-parole du SPVQ Pierre-Olivier Lévesque.

Selon nos informations, le corps de la victime porterait des marques de violence. Après une journée d’enquête et de recherche d’indices, la mort était donc toujours considérée comme suspecte.
Onde de choc
C’est la stupeur et l’incompréhension qui régnaient chez les voisins de Jeannine Durocher au lendemain du drame.
«Ça m’a surpris. Quand j’ai vu l’ambulance hier, je me disais que c’était peut-être un malaise. Plus il arrivait des policiers, plus ça m’a inquiété», raconte Serge-Jocelyn Goulet, qui habite tout près.
Comme tous les voisins rencontrés par Le Journal, il affirme que la septuagénaire semblait avoir une vie «bien tranquille» et qu’elle était courtoise avec tout le monde, même si elle était assez discrète.
«On se saluait au passage quand on se croisait ou quand on entretenait les plates-bandes. Elle était gentille, souriante et polie. [...] On n’était pas particulièrement proches, mais c’est quand même un choc ce matin», poursuit M. Goulet, qui se demande bien ce qui a pu se passer, comme il n’a rien vu ni entendu de suspect jeudi en début de soirée.

Il ajoute que «tout le monde se connaît» dans cet ensemble résidentiel paisible, quelque peu en retrait de l’effervescence de Saint-Roch.
«C’est comme un petit village ici. C’est certain que cette mort nous fait quelque chose.»
Poste de commandement
Des enquêteurs ainsi que des techniciens de l’Unité d’identification judiciaire ont tenté de faire la lumière sur ce mystérieux décès depuis qu’ils ont été envoyés sur les lieux.
Le périmètre de sécurité a également été élargi pour éviter que la scène ne soit contaminée.

Un poste de commandement mobile a même été installé près de l’intersection de la rue des Grands-Vents et de la rue du Prince-Édouard pour recueillir les témoignages à proximité des lieux du drame.
Une équipe de recherche et sauvetage et l’unité canine ont également été déployées sur le terrain pour «trouver tout indice qui permettrait de faire avancer l’enquête», explique Pierre-Olivier Lévesque.
– Avec la collaboration de Jérémy Bernier
Vous avez des informations à nous communiquer à propos de cette histoire?
Écrivez-nous à l'adresse ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.