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L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Mort des fillettes Carpentier: l'enquête, «ça a comme fonctionné en silos»

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TVA Nouvelles

2023-02-18T16:56:58Z
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L’enquête publique du coroner sur les meurtres de Romy et Norah Carpentier, en 2020, a débuté cette semaine, et les révélations sur le manque de coordination et de gestion entre les équipes sur le terrain ont retenu l’attention.

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Rappelons que l’opération pour retrouver les fillettes s’est enclenchée le lendemain de l’accident routier survenu sur l’autoroute 20, à Saint-Appolinaire. 

L’ex-enquêteur au crime organisé, Roger Ferland, est revenu sur cette semaine haute en émotions pour les personnes touchées de près et de loin par la tragédie.

DOSSIERS EN COURS
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Lors des audiences, plusieurs ont dénoncé le manque de communication entre les intervenants sur le terrain (pompiers municipaux et policiers).

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M. Ferland s’interroge entre autres sur le fonctionnement des opérations à la Sûreté du Québec (SQ) à cette période précise de juillet 2020.

«On dirait que rien n’a été orchestré [de la bonne façon] dans le début de cette enquête. On est parti dans une vision, on est resté dedans, et l’information ne s’est pas transmise», raconte-t-il.

DOSSIERS EN COURS
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Le lendemain de l’accident, les détails sur la disparition des fillettes commençaient à émerger, mais certains enquêteurs et policiers n’étaient pas toujours au su de ces informations.

«Ça a comme fonctionné en silos. Peut-être que des gens avaient l’information globale, mais sûrement pas les enquêteurs. Je suis un peu surpris, pour pas dire déçu, du départ de cette façon de faire. Le temps est extrêmement important dans les disparitions», souligne M. Ferland.

Les ressources sur le terrain étaient nombreuses : maîtres-chiens, hélicoptères, VTT. Le problème aurait été au niveau de la gestion de l’enquête, croit l’ex-enquêteur.

«On a refusé des offres et opportunités importantes [...] On utilise des GPS, il y a un paquet de techniques de recherche en forêt que l’on connait [...] Ce que je vois, leurs [patrouilleurs et premiers intervenants] tâches étaient correctes, mais on l’a mal imbriqué dans un sens ou l’autre», a-t-il affirmé.

*Voyez l'analyse de Roger Ferland dans la vidéo ci-dessus*

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