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L'article provient de TVA Nouvelles
Société

Mort d'un enfant de 12 ans: la communauté atikamekw d'Opitciwan sous le choc

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Marie-Claude Paradis-Desfossés | TVA Nouvelles

2022-10-22T02:33:16Z
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C'est l'onde de choc dans la communauté atikamekw d'Opitciwan après la mort d'un adolescent de 12 ans survenu dans la cour de l'école secondaire Mikisiw, mercredi vers 18h30. Le service de police de la communauté autochtone de 2 500 âmes mène l'enquête pour déterminer les causes exactes du décès. 

«Pour l'instant, toutes les hypothèses sont sur la table. C'est clair qu'on ne s'attend jamais à apprendre des choses aussi tristes que le décès d'un enfant. Ça été un choc pour toute la communauté», commente le chef Jean-Claude Miquish, visiblement ébranlé par la tragédie. Selon les informations obtenues par TVA nouvelles il n'y aurait pas présence d'armes à feu.

Si à l'heure actuelle toutes les hypothèses sont sur la table, le chef de la communauté a tenu à lancer un message d'espoir. «Il y a beaucoup de problèmes sociaux dans la communauté. Mais il faut s'accrocher. Je veux dire aux jeunes et aux parents qu'il y a toujours de l'espoir pour l'avenir de nos jeunes», ajoute-t-il. Selon les plus récentes données, 47% des enfants des Premières Nations vivent dans la pauvreté. 

Cellule de crise

Une cellule de crise a été rapidement mise en place pour offrir du soutien aux citoyens, en particulier aux jeunes. ''Il y avait des jeunes sur place au moment du décès. Ils seront interrogés. Mais pour eux c'est clair que c'est un événement traumatisant'', poursuit le leader atikamekw. Les deux écoles, primaire et secondaire, n'ont pas dispensé de cours jeudi et vendredi, mais on accueillir les jeunes pour leur offrir du soutien psychologique.

Vent de solidarité

Les deux autres communautés atikamekw se sont mobilisées pour venir en aide à la population d'Opitciwan. «Wemotaci a mis en place une ligne d'urgence téléphonique et Manawan a déployé chez nous quatre intervenants psychosociaux. On a aussi de l'aide d'intervenants du CIUSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean», poursuit M. Mequish.

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