«La course contre la montre est commencée»: une «opération spéciale» de chargement de la neige lancée à Montréal

Montréal va commencer une «opération spéciale» de chargement de neige vendredi soir dès 19 h, a annoncé Philippe Sabourin, porte-parole de la Ville, qui a indiqué que les prochains jours seront compliqués pour les équipes de déneigement. 

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Le réseau, qui a déjà reçu 34 centimètres après une tempête de neige jeudi, s’apprête à recevoir entre 15 et 30 centimètres supplémentaires lors du passage d’un autre système dimanche.

«C’est une situation exceptionnelle. Ça fait 20 ans que je suis les opérations de déneigement. J’ai rarement vu deux immenses tempêtes de 30 cm en si peu de temps», a avoué M. Sabourin lors d’un point de presse tenu vendredi matin.

Ce sont environ 1000 appareils et 1000 employés qui seront déployés sur le terrain afin de déneiger les voies prioritaires et stratégiques qui donnent accès aux grands axes routiers, aux institutions stratégiques, aux services d’urgence et aux rues très étroites.

«On peut penser à des hôpitaux, des casernes de pompiers. [...] Ce n’est pas un chargement ordinaire. On a 36 heures devant nous avant la prochaine tempête. [...] La course contre la montre est commencée» a plaidé le porte-parole de la Ville de Montréal.

Les opérations de chargement seront ensuite mises sur pause lors du passage de la tempête dimanche.

«On devra transiter vers un mode de déblaiement. Les mêmes appareils sont utilisés pour charger la neige ou pour tasser la neige. On va vous revenir après la tempête de dimanche pour faire le point sur l'opération de chargement», a-t-il ajouté.

Objectif ambitieux

Les opérations de déblaiement à la suite de la tempête de neige qui a laissé 30 centimètres de neige jeudi sur le réseau routier de la métropole sont toujours en cours, et les précipitations, qui ont cessé en soirée, ont été soufflées par des rafales, causant des accumulations surprises un peu partout.

«Normalement, 35 cm de neige prend six jours à ramasser. [...] On aura le temps de compléter, en fonction des arrondissements, 5, 10, au mieux 25 % du réseau. [...] C’est un objectif qui est ambitieux», a dit Philippe Sabourin.

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