Publicité
L'article provient de TVA Sports
Sports

Montréal a besoin d’un John Ferguson, croit Serge Savard

Partager

Agence QMI

2025-06-03T00:25:47Z
Partager

Serge Savard commence à croire au projet du Canadien de Montréal, lui qui souhaite voir l’organisation ajouter quelques morceaux pour se donner une véritable chance de prétendre aux grands honneurs.

L’ancien défenseur et directeur général du Tricolore a connu plusieurs des meilleurs moments de l’équipe à travers les années. C’est lui qui a mis sur pied le groupe de 1993, le dernier à avoir apporté la coupe Stanley dans la métropole québécoise.

• À lire aussi: Déconfiture du Rocket: les jeunes n’envoient pas un bon message

• À lire aussi: «Il n’y a pas grand monde qui m’aime»: Paul Maurice, l’entraîneur mal-aimé

La récolte de 89 points de Nick Suzuki la saison dernière s’avère d’ailleurs très intéressante aux yeux de Savard, qui a accordé une généreuse entrevue à l’émission JiC lundi.

«Je pense qu’on a fait un gros pas en avant. Il y a déjà quelques années, on n’avait aucun marqueur de 80 points, puis je tiens à souligner que lorsqu’on a gagné en 1993, on en avait quatre entre 80 et 100 points. Je pense qu’on a le potentiel, aujourd’hui, d’avoir encore trois-quatre joueurs qui peuvent marquer aux alentours de 80 points par année. Ce côté-là, je pense qu’on est correct.»

Publicité

Suzuki, Cole Caufield et Juraj Slafkovsky devront porter l’attaque sur leurs épaules comme l’ont fait Vincent Damphousse (97 points), Kirk Muller (94), Brian Bellows (88) et Stephan Lebeau (80) en 1993.

Comment contrer Tom Wilson?

Sauf que ce beau talent offensif, il faut le protéger. Savard a pigé dans les souvenirs de sa carrière de joueur pour trouver un exemple.

«Montréal a besoin d’un John Ferguson. Je dis John Ferguson parce que le Canadien, à l’époque, avait un besoin et du jour au lendemain, on s’est remis à gagner des coupes Stanley. Je crois qu’on a besoin d’un gars qui est capable de faire face à un [Tom] Wilson. En séries éliminatoires, quand il a commencé à intimider nos meilleurs joueurs, ça prenait quelqu’un pour lui faire face.»

Kent Hughes devrait donc miser sur un attaquant robuste qui soit aussi capable de marquer une vingtaine de buts.

«C’est ce genre de joueurs que l’organisation va avoir besoin parce qu’on a beaucoup de bons joueurs à haut potentiel, mais ils sont tous des joueurs de petit gabarit», a rappelé l’homme de 79 ans.

Une destination intéressante?

L’état-major du CH devrait avoir plus d’arguments pour attirer des joueurs autonomes cet été, après avoir retrouvé les séries éliminatoires. Savard ne veut pas entendre parler des taxes du Canada. Selon lui, les hockeyeurs veulent gagner la coupe, et ils chercheront le meilleur endroit pour le faire.

«Lorsqu’on regarde l’équipe des 20-30 dernières années à Montréal, je ne pense pas qu’on regardait le Canadien comme une équipe qui pouvait gagner la coupe Stanley, alors c’était beaucoup moins attrayant pour un joueur autonome», a-t-il reconnu.

«Ce sont des gars intelligents, je suis certain, a-t-il ajouté en parlant de Kent Hughes et de Jeff Gorton. Ce n’est pas facile, mais je suis certain qu’ils comprennent ça. Wayne Gretzky était un joueur extraordinaire, mais on l’a bien entouré. S’il n’avait pas été entouré, je ne pense pas que sa production aurait été aussi élevée.»

Voyez son entrevue au complet en vidéo principale.

Publicité
Publicité