Mondiaux sur route de Montréal 2026: des athlètes en reconnaissance sur le parcours de la métropole
Une douzaine de cyclistes de renom ont pédalé mercredi sur le circuit du mont Royal avec la directrice générale de l’UCI


Jean-François Racine
À un peu plus d’un an de l’événement, plusieurs athlètes ont roulé mercredi sur le parcours des Championnats du monde de cyclisme sur route qui auront lieu à Montréal en 2026.
La nouvelle championne canadienne sur route Alison Jackson était notamment sur place avec les espoirs Philippe Jacob et Carson Mattern.
Mathias Guillemette, couronné champion canadien du critérium lundi à Saint-Georges, a également pédalé près du monument à sir George-Étienne Cartier, en présence d’Amina Lanaya, directrice générale de l’Union cycliste internationale (UCI), de passage au Québec pour 24 heures.

Cette reconnaissance d’une partie du circuit était organisée en prévision des Championnats du monde route UCI prévus dans la métropole du 19 au 29 septembre 2026.
Des cyclistes motivés
«C’était une super activité de promotion et de mobilisation autour des Championnats du monde et on sent la ferveur des athlètes. On commence à parler de Montréal 2026 et ils sont impatients de recevoir ces championnats chez eux», a expliqué le directeur général, Joseph Limare.
Il y a un peu plus de 50 ans, le 25 août 1974, le «Cannibale» Eddy Merckx avait devancé Raymond Poulidor de deux secondes à la ligne d’arrivée après plus de 262 kilomètres à Montréal.
L’organisation répète qu’il s’agira du plus grand événement que la métropole ait connu depuis les Jeux olympiques de 1976.
Pour les femmes élites, le peloton sortira de Montréal pour une boucle d’une quarantaine de kilomètres avant de rentrer sur le traditionnel circuit du mont Royal, allongé pour l’occasion d’environ 14km par tour.
Les hommes iront d’abord pour une centaine de kilomètres en Montérégie avant de revenir sur le même circuit. Les U23 et les juniors resteront entièrement sur le parcours connu, mais allongé du Grand Prix cycliste de Montréal.
Pour les épreuves de contre-la-montre, l’organisation veut mettre le fleuve Saint-Laurent en valeur avec un plus petit dénivelé. «On veut mettre en avant la beauté du fleuve et la vue de l’île de Montréal à partir du fleuve», a ajouté M. Limare.
D’autres étapes
Évidemment, l’impact dans les rues de Montréal sera plus important au mois de septembre 2026, particulièrement autour de l’avenue du Parc, le centre névralgique.
Les différents parcours devraient obtenir le sceau de l’UCI très bientôt.
Une délégation composée de membres du comité organisateur et de la Ville de Montréal se rendra ensuite à Kigali, au Rwanda, en septembre prochain, pour les Mondiaux 2025.
Un projet d’asphaltage du circuit routier est aussi dans les plans d’ici un an.
Avec la présentation du Grand Prix de Montréal le 13 septembre 2026, plusieurs athlètes pourraient s’installer autour de la métropole pour plus de deux semaines. Le Centre national de cyclisme de Bromont pourrait contribuer en accueillant des athlètes dans un milieu propice à l’entraînement.
«Il y aura des demandes. On veut leur trouver une structure et une solution qui leur plaira dans les Cantons-de-l’Est», a affirmé Joseph Limare.
Un millier de cyclistes
Sur une programmation de huit jours, 1000 athlètes de plus de 75 pays s’affronteront dans une série de 13 épreuves avec pour enjeu le maillot arc-en-ciel de champion du monde.
Les cyclistes canadiens Hugo Houle et Michael Woods ont déjà évoqué qu’il pourrait s’agir de la dernière course de leur carrière.
