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Mondial de hockey féminin: une joueuse de Montréal sort de l’ombre

Kristin O'Neill lors d'un match amical face aux États-Unis, en décembre 2022.
Kristin O'Neill lors d'un match amical face aux États-Unis, en décembre 2022. Getty Images via AFP
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Mylène Richard

2024-04-11T20:28:02Z
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UTICA, New York | S’il y a une joueuse canadienne qui est en train de se faire un nom, c’est bien Kristin O’Neill. Contre toute attente, elle a été la meilleure pointeuse du pays au tour préliminaire au Mondial.

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L’Ontarienne de 26 ans, qui gagne à être connue également des amateurs québécois puisqu’elle évolue avec Montréal, dans la Ligue professionnelle de hockey féminin, s’est taillé une place dans le top 10 du plus prestigieux tournoi de la saison grâce à deux buts et autant d’aides en quatre matchs. C’est mieux que les vedettes Marie-Philip Poulin, Natalie Spooner ou Sarah Nurse.

«Je ne suis pas surprise. C’était une question de temps, souligne Poulin. Je suis contente que ça se passe au Mondial!

«Le hockey, ce n’est pas seulement les points, ajoute la capitaine. On met beaucoup d’emphase là-dessus, mais on l’a vu tout le long de la saison à Montréal, Kristin fait toujours les petits détails de la bonne façon. Tu peux compter sur elle. C’est remarquable de voir comment elle évolue au quotidien.»

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En grande forme

Caroline Ouellette abonde dans le même sens, vantant le jeu robuste (même si O’Neill mesure 5 pi et 4 po), intense et rapide de celle qui en est à son quatrième Mondial.

«C’est une joueuse qui est encore en ascension. C’est extraordinaire de voir comment elle prend confiance. Elle est capable de rendre nos adversaires un peu impatientes parce qu’elle n’arrête jamais de travailler. Elle ne triche pas et aide toujours nos défenseures», observe l’entraîneuse adjointe de la formation nationale.

«Dans ma carrière, j’ai rarement vu une fille en meilleure condition physique, ajoute la membre du Temple de la renommée du hockey. Peu importe le moment du match, elle va te donner la même énergie et la même performance. C’est le fun de voir une joueuse qui travaille avec acharnement être récompensée.»

Kristin O’Neill, qui évolue avec l’équipe professionnelle de Montréal, ne s’en laisse pas imposer même si elle mesure 5 pi et 4 po.
Kristin O’Neill, qui évolue avec l’équipe professionnelle de Montréal, ne s’en laisse pas imposer même si elle mesure 5 pi et 4 po. Photo Martin Chevalier

Un vent de fraîcheur

À Montréal, O’Neill a à peine plus de points, soit 5, en 18 rencontres. Elle admet donc être un peu étonnée de ses statistiques à Utica.

Mais sa préparation a été optimum et elle remercie ses partenaires de trio. Danielle Serdachny, 22 ans, et Julia Gosling, 23 ans, en sont respectivement à leur deuxième et première expérience au Championnat du monde.

«Mes ailiers sont jeunes et elles sont arrivées avec une bouffée d’air frais. C’est bien de jouer avec des filles qui n’ont pas d’attentes. On accomplit vraiment un bon boulot ensemble. C’est aussi agréable de produire, parce que dans le passé, j’ai souvent été une joueuse de centre offensive.»

Une grande sœur

Même si elle n’a jamais participé aux Jeux olympiques, O’Neill embrasse son rôle de grande sœur auprès de Serdachny et de Gosling, deux grandes et puissantes athlètes.

«C’est une vétérane qui donne confiance, mentionne Ouellette. C’était important pour nous de placer ces jeunes avec quelqu’un qui pouvait les aider. Ça fait partie de personnalité.»

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