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L'article provient de Le Journal de Montréal
Société

Nous avons testé le nouveau REM et voici ce que nous en avons pensé

Louis-Philippe Messier
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Photo portrait de Louis-Philippe  Messier

Louis-Philippe Messier

2023-07-28T21:30:00Z
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À l’intérieur de Montréal, le journaliste Louis-Philippe Messier se déplace surtout à la course, son bureau dans son sac à dos, à l’affût de sujets et de gens fascinants. Il parle à tout le monde et s’intéresse à tous les milieux dans cette chronique urbaine.


Spectaculaire! Wow! (REM)arquable! Ajoutez le qualificatif que vous voulez, mais je suis bien fier d'avoir du transport en commun rapide et confortable technologiquement à la hauteur de son époque. Enfin.

• À lire aussi: «Ça va changer la façon de voir les transports au Québec»: le REM, c’est parti!

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Le REM démarre et accélère assez abruptement pour nous obliger à attraper les barres de maintien.

Quelques secondes plus tard, devant nos yeux ébahis, Brossard s’étale dans toute sa grisaille, du moins sa portion DIX30 autoroutière.

La surprise de la vitesse soudaine, lors de cette première traversée officielle vendredi matin, rappelait certaines attractions de La Ronde. Pas de niaisage au démarrage!

Afin de ne pas acculer trop de passagers au plancher, le rodage du REM va sûrement modérer ces départs.

La première minute à partir de la gare de Brossard (où flotte le parfum si reconnaissable des choses flambant neuves) s’avère la plus enlevante.

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Même si le paysage ne détonne pas par son charme, on a l’impression enivrante de survoler les bretelles et le trafic.

Comme dans une chasse-galerie ferroviaire, on fonce en toute liberté par-dessus le fatras de béton et d’autos. Adieu obstacles!

De là-haut, puisque les voitures sont vitrées, la vue porte loin.

Louis-Philippe Messier
Louis-Philippe Messier

Panorama impressionnant

Ce moyen de transport offre une expérience panoramique, notamment devant la silhouette du centre-ville lors de la traversée au centre du pont Champlain.

Ce métro léger sur rail porte bien son nom.

L’expérience à bord rappelle fortement celle des voitures Azur du métro de Montréal.  

Contrairement à son vis-à-vis intraterrestre azuré, le REM a des voitures qui sont aussi sobres et classiques à l’intérieur qu’à l’extérieur.

La commodité, pour une fois, n’a pas été sacrifiée au caprice du design.

Comme il n’y a pas d’opérateur à bord, donc pas de cabine de contrôle, l’avant et l’arrière deviennent des postes d’observation (ou de contemplation) privilégiés.

Quiconque veut se sentir comme Superman peut aller se placer autant que possible au nez du train... nez qui devient queue lors du trajet inverse.

Impossible de prendre des photos de cette belle vue avant parce que François, Justin, Valérie et le gratin politique accaparent la place.

Pour ce trajet Brossard-Montréal initial avec deux premiers ministres, nous n’arrêtons pas aux trois autres gares et un cortège de blindés gyropharés nous escorte.

Passer tout droit aux gares Du Quartier, Panama et Île-des-Sœurs retranche environ 4 minutes de trajet.

Tout juste 14 minutes après le départ de Brossard, nous voilà à la Gare Centrale.

Louis-Philippe Messier
Louis-Philippe Messier

Et le bruit?

Tandis que nous passons près des immeubles résidentiels de Griffintown, le sonomètre de ma montre oscille autour de 70 décibels (comparativement à 67 en ce moment dans le Second Cup de la Gare Centrale où je rédige ce texte). L’habitacle semble donc adéquatement insonorisé.

Louis-Philippe Messier
Louis-Philippe Messier

Bref, si je résume mon expérience ainsi: wow! 

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