Mon aventure de pêche avec quatre jeunes pêcheurs en herbe
Julien Cabana
Depuis de nombreuses années, je reviens souvent sur le fait qu’il faut préparer la relève, mais je ne faisais pas d’excursions de pêche avec des plus jeunes. C’est ce que j’ai vécu la semaine dernière, dans la réserve faunique des Laurentides, dans le secteur de l’Étape.
Toute l’histoire a commencé alors que mon ancien confrère et ami René Baillargeon m’a suggéré l’idée de faire un voyage de pêche avec ses fils et ses petits-fils. Nous sommes donc partis à l’aventure avec Simon et ses deux fils, Olivier (13 ans) et Félix (10 ans), de même que Luc avec ses fils, Charles (12 ans) et Étienne (9 ans).
Au départ, il faut mentionner que nous les avons gâtés en les faisant séjourner dans l’un des nouveaux chalets Horizon, dans le secteur de l’Étape.
«Nous avons douze chalets dans ce secteur. Ils sont situés en bordure du grand lac Jacques-Cartier. Quatre possèdent trois chambres et les huit autres deux chambres. Le chalet numéro un est adapté pour les personnes à mobilité réduite. Il y a aussi des bornes électriques pour la recharge des véhicules, d’expliquer le directeur de la réserve, Mathieu Caron. Les amateurs qui logent dans ces chalets ont accès à plusieurs lacs de pêche, qui offrent une belle qualité de pêche pour la truite mouchetée. Nous avons aussi des sites adaptés pour les familles et les gens à mobilité réduite, comme c’est le cas au lac des Anémones. Tout a été pensé pour satisfaire autant les pêcheurs que les petites familles.»
La limite de prises quotidienne est de 10 truites par permis.
En séjournant dans les chalets de l’Étape, vous avez aussi accès à la pêche de la truite grise, sur le grand lac Jacques-Cartier. Elle se pratique dans des embarcations de qualité, accessibles une journée sur deux pour les gens en chalet. Ces dernières sont capables d’affronter les vagues parfois imposantes de cette mer intérieure de près de 10 km de long. Aussi, vous pouvez louer le ponton disponible, qui peut accueillir dix personnes.
Notre pêche
Pour notre première journée de pêche, nous nous sommes rendus sur le lac Champlain. C’est un grand lac, où il a fallu chasser la truite pour trouver ses retranchements, une expérience nouvelle pour nos jeunes pêcheurs. Les Lake Clear, Toronto Wobbler et les petites Williams ont donné des résultats, mais pas à la hauteur des attentes de nos petits pêcheurs en herbe.
Le lendemain, ils ont pu en profiter pleinement alors que nous les avons fait pêcher dans le lac des Anémones. Depuis le quai ou encore en embarcation, ils ont capturé plusieurs truites. Il fallait voir le visage du petit Étienne alors qu’il nous disait avoir pris trois truites. Tour à tour, nos quatre jeunes larrons ont pu faire des captures. Le sourire était de mise. C’est à ce moment-là que j’ai compris la magie que la pêche exerçait sur ces jeunes. Ils sont la relève. Il faut les aider à découvrir l’activité et les éveiller à la nature qui les entoure.
Finalement, ils ont eu droit à une tournée de pêche de la truite grise sur le grand lac Jacques-Cartier, à bord du ponton. Il fallait les voir sourire et, surtout, être émerveillés devant ces appâts très spéciaux pour tenter de déjouer l’espèce. Il n’y a pas eu de prises, mais pour eux, c’était une expérience qu’ils n’oublieront pas, moi non plus d’ailleurs. Ce fut une aventure rafraîchissante, qui m’a permis de retourner en enfance alors que mon père m’initiait à la pêche. Sans le savoir, il m’a donné le goût de pratiquer l’activité, certes, mais aussi d’en faire une activité professionnelle, qui perdure depuis 50 ans.
D’autres possibilités
Il est aussi possible de séjourner dans le secteur de l’Étape autrement qu’en chalet. Il y a le camping avec plus de 130 emplacements, les 10 prêts-à-camper Étoile. Aussi, sur trois sites différents, on retrouve 25 places pour les amateurs de camping qui traversent la réserve, les Espaces camping Nomade.
Les nouveaux chalets sont aussi accessibles en hiver.
«La route d’accès des chalets est ouverte en hiver, ce qui permet aux gens qui veulent faire du ski de fond d’y loger. Aussi, les amateurs de motoneige peuvent transporter leur machine sur une remorque jusqu’aux chalets et par la suite prendre la direction qu’ils veulent», d’expliquer le directeur.
Pour tout savoir sur les disponibilités, les prix des séjours et plus, vous pouvez consulter le site www.sepaq.com ou encore téléphoner au bureau de la réserve au 418 528-6868.