Un bain chaud et des biographies : les secrets de Richard Turcotte pour combattre la déprime du mois de novembre
Richard Turcotte
Le mois de novembre est souvent associé à un petit coup de mou... et ce n’est pas seulement une impression: plusieurs facteurs biologiques, psychologiques et environnementaux se combinent pour créer ce qu’on appelle parfois la déprime saisonnière.
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Pourquoi se sent-on plus déprimé en novembre?
Les journées raccourcissent, le soleil se couche tôt et la lumière naturelle joue un rôle clé dans la production de sérotonine (hormone du bien-être) et de mélatonine (hormone du sommeil). Tout ça peut causer fatigue, irritabilité et perte de motivation.
Reculer l’heure, cela perturbe notre rythme circadien (l’horloge interne du corps). On a l’impression que les journées sont plus courtes et notre énergie chute. C’est souvent aussi la fin d’un rythme actif (été, rentrée, projets), et le corps comme l’esprit ralentissent.
Et on va se le dire, quand novembre arrive, c’est moins le fun de socialiser en dessous d’un parapluie et en grelottant à cause de l’humidité.
Nos trucs
Parlant d’humidité, parmi mes trucs pour échapper à la déprime de novembre: le bain combiné à la lecture de biographies. Le bain m’apporte le réconfort et la lecture m’amène en voyage par les mots. Jouer au hockey aussi me garde la tête hors de l’eau. Le fait d’avoir à sortir de chez moi, d’aller bouger et de mettre ma concentration sur le jeu me ramène vers la légèreté.
Pour Anne-Marie Lemay, son remède au mois de novembre gris, c’est d’aller marcher dans le bois et d’en bûcher sur son érablière! «Même s’il n’y a plus de feuilles dans les arbres, bouger dans la forêt, ça redonne de l’énergie.»
Et les trucs de Félix Rondeau? «Sortir dehors, prendre toute la lumière possible, planifier des sorties festives et écouter de la musique. Mais pas de décos de Noël tout de suite, sinon je suis tanné rendu au 1er décembre...»