Mobilité à Lévis: Isabelle Demers entend accentuer la pression sur Québec pour les grands projets
La candidate à la mairie dévoilera ses engagements en matière de mobilité jeudi


Dominique Lelièvre
La candidate à la mairie de Lévis Isabelle Demers se pose en grande défenseuse du troisième lien dans l’est, en plus de prôner l’avancement de certains projets dès l’an prochain, entre autres l’élargissement de l’autoroute 20 et le déploiement du service àVélo sur la Rive-Sud.
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La cheffe de Lévis Force 10 doit dévoiler jeudi matin ses engagements en matière de mobilité.
Selon nos informations, la conseillère municipale sortante s’engagera à accentuer la pression sur le gouvernement du Québec pour qu’il accélère la réalisation de certains grands projets qui sont nécessaires, selon elle, pour soutenir la croissance de la ville.
Dans le cas du troisième lien, que tous les candidats à la mairie de Lévis appuient, son parti a pour orientation de soutenir «activement et de manière indéfectible» la réalisation d’un nouveau lien autoroutier interrives, à l’est.
La formation politique, autrefois dirigée par Gilles Lehouillier, plaide aussi pour que commencent dès 2026 les travaux visant à ajouter une voie en direction ouest sur l’autoroute 20, un projet dont l’échéancier a récemment été repoussé de trois ans par Québec.
Non au SRB
Concrètement, cette vision en trois axes remet à l’avant-plan plusieurs priorités exprimées dans le passé par l’administration sortante, a-t-on pu apprendre.
Craignant qu’un Service rapide par bus (SRB) génère de nombreuses années de travaux, Mme Demers mise plutôt sur la poursuite du réaménagement de Guillaume-Couture avec l’ajout de voies réservées et cyclables, autour de l’idée de «construire sans tout recommencer».
Elle demande aussi d’accélérer la transformation des routes des Rivières et Marie-Victorin en boulevard urbain.
D’autre part, l’aspirante mairesse propose des interventions ciblées sur le réseau municipal, entre autres pour assurer l’accessibilité à l’année de la rue Saint-Jean-Chrysostome, entre Taniata et de l’Hêtrière.
La poursuite du prolongement de la rue Saint-Omer jusqu’à l’autoroute 20, dont la première phase a été livrée en 2020, figure également dans sa plateforme.
Alternatives à la voiture
Finalement, Lévis Force 10 préconise de diversifier les modes de transport. L’objectif est d’«encourager l’utilisation de modes de transports alternatifs à la voiture dans le but d’améliorer la fluidité».
Le déploiement du service de vélopartage àVélo en terre lévisienne, en partenariat avec le Réseau de transport de la Capitale (RTC), est ainsi souhaité dès 2026.
L’équipe Demers prévoit d’autre part d’augmenter de 1 M$ le budget annuel de la Société de transport de Lévis, pour assurer, dit-on, la stabilité de son financement.
L’ajout d’heures de transport en commun dans les quartiers ainsi qu’une bonification de la distribution de billets d’autobus gratuits sont aussi dans les cartons.
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